Tata Motors victime du virus Zika
Dans l’automobile comme ailleurs, on peut tout prévoir sauf ce qui va se passer. Les plans et les concepts les plus élaborés peuvent s’écrouler comme un château de cartes sous le souffle d’un destin cruel. Tata Motors, qui fait partie de Tata Group, l'un des plus grands conglomérats indiens, le découvre à ses dépens. Il aura suffi, pour cela, d’un battement d’ailes d’un moustique.

Un insecte pas du tout anodin dont la piqure propage un virus baptisé Zika aux conséquences effroyables. Depuis le 1er février, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a qualifié d'«urgence de santé publique de portée mondiale» l'épidémie de ce virus Zika. Elle prévoit une extension rapide du virus en Afrique et en Asie. Le Brésil, pays le plus touché pour l'instant, a même déconseillé aux femmes enceintes de venir aux JO, organisés cet été sur son territoire.
Hélas, chez Tata Motors, on s’apprêtait à sortir un nouveau modèle. Une citadine dont le nom est le diminutif de « zippy car » soit « voiture vive ». La Zica était en approche. L’orthographe, à une lettre près, est différente. Mais, phonétiquement, le mal est fait. Impossible de risquer un amalgame avec un fléau qui s’abat sur le monde. Et le charme de Lionel Messi, la star du football, sollicité pour la promotion de la voiture, n’y pourra rien.
La nouveauté de la marque doit être présentée au salon automobile indien Auto Expo 2016, qui ouvre ses portes en ce début du mois de février à New Delhi. Il ne reste donc pas beaucoup de temps à Tata Motors pour trouver un autre nom à sa progéniture.
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