
Carlos Ghosn a tenu ce mercredi sa grande conférence de presse. Un moment très attendu dans la mesure où ses avocats nous annonçaient un homme à la parole libérée, qui s’attacherait à produire des preuves de son innocence. Et on n'a pas été déçu.
Carlos Ghosn a tenu ce mercredi sa grande conférence de presse. Un moment très attendu dans la mesure où ses avocats nous annonçaient un homme à la parole libérée, qui s’attacherait à produire des preuves de son innocence. Et on n'a pas été déçu.
Cavale, malle percée, barbouzes et jet privé, pour finir par un réveillon entre amis à Beyrouth: qui aurait pu imaginer que l'affaire Carlos Ghosn prenne un tel tournant? Caradisiac revient sur l'incroyable scénario de l'évasion de l'industriel, qui donne ce mercredi sa grande conférence de presse.
Coup de théâtre pour l'affaire Carlos Ghosn et ses possibles malversations lorsqu'il était à la tête du groupe Renault-Nissan. L'ex-patron a discrètement pris son envol à bord d'un jet privé pour fuir le Japon et atterrir au Liban.
Cela fait déjà un an que Carlos Ghosn a été arrêté au Japon, pays où il est retenu depuis et où il sera jugé au printemps 2020, avec quatre inculpations, notamment pour dissimulation de revenus et abus de confiance aggravé.
C'est le constructeur Nissan lui-même qui le dit, après une enquête interne. Le directeur général Hiroto Saikawa, comme d'autres dirigeants, aurait perçu une rétribution "inappropriée". Lui se défend en invoquant un stratagème... mis en place par Carlos Ghosn !
Le feuilleton Ghosn continue. Après sa quatrième mise en examen, ce week-end, l'ancien PDG de Renault-Nissan a vu sa demande de mise en liberté acceptée par le Tribunal de Tokyo. Le parquet a d'ores et déjà fait appel.
À peine sa dernière garde à vue terminée hier, Carlos Ghosn a de nouveau été mis en examen, sa quatrième, cette fois-ci pour détournement de fonds.
Dans une vidéo enregistrée avant qu'il soit arrêté, Carlos Ghosn parle d'un complot et d'un coup de poignard dans le dos. Pour lui, "certains dirigeants de Nissan agissent dans leur unique intérêt, par égoïsme".
Il est de bon ton d’accuser la justice japonaise de s’obstiner, de torturer et d’infliger les pires sévices (mentaux) à l’ex-PDG de l’Alliance. Mais non seulement la procédure, celle d’un pays démocratique, est respectée, mais l’homme a quelques bonnes raisons de se les voir infliger.
Déjà démis de ses fonctions de président de Nissan après son arrestation le 19 novembre dernier, Carlos Ghosn restait administrateur du groupe. Ce lundi, une assemblée générale extraordinaire des actionnaires, seuls habilités à le destituer, a révoqué officiellement celui qui a tenu les rênes pendant 20 ans.
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