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Elles étaient sur les grilles de départ, attirant l’attention par leur plastique devant de rutilants bolides prêts à se lancer dans une compétition mécanique effrénée. Un espace de liberté avec ses propres codes qui a été rattrapé par une époque où le principe de précaution l’emporte sur l’initiative assumée, le tout sur un fond d’ordre moral d’autant plus avilissant et dangereux qu’il arrive à ses fins sous le couvert d’un discours progressiste historiquement contraire. Dont acte, nous n’aurons plus de "grid girls" en Formule 1 et ce serait une avancée pour la condition féminine. Sauf que les libérateurs n’ont jamais demandé l’avis des intéressées ce qui est une étonnante conception du respect. Et aujourd’hui, les bannies réagissent.