Les bonnes nouvelles semblent se succéder dans le groupe automobile français PSA. L’Iran est revenu dans la course économique et favorise les activités du lion chevronné qui lorgne sur les concessions européennes d’une General Motors qui bat en retraite. Une démarche qui porte ses fruits tandis qu’une proposition a été faite au malaisien Proton. Mais ce n’est pas fini. PSA annonce à présent un bond de 79 % de son bénéfice net.
Le patron du groupe automobile Renault Nissan a décidé de céder la direction exécutive de la marque japonaise qu’il détenait. Une mise en retrait qui profitera à Hi roto Saikawa. Ce dernier préside aussi l'Association des constructeurs d'automobiles japonais et a été membre du conseil d'administration de Renault entre 2006 et 2016. Ce sera donc lui le patron exécutif de Nissan. Une fonction qui sera prise un 1er avril. Et au vu du dispositif réellement mis en place, c’est presque un poisson.
Lorsque l’on conduit en état d’ébriété, que l’on prend l’autoroute à contresens et que l’on cause un accident, on se résigne généralement à attendre la sanction du tribunal. Mais il en est qui ose tout de même passer pour une victime et aller en justice avec une plaine. C’est le cas de ce Landais qui a assigné la société autoroutière responsable de l’A63. Car le périple de ce conducteur ne s’est pas arrêté aux faits précités pourtant déjà fournis.
Le constructeur malaisien Proton a une gamme désuète et des dettes, mais il a aussi des usines qui sont autant d’opportunités pour inonder le marché de l’Asie du Sud Est, pour qui pourrait y produire ses voitures. De quoi séduire un partenaire étranger stratégique pour se revitaliser. C’est la proposition lancée par Proton qui cherche donc une fusion ou à tout le moins des atomes crochus. Deux candidats sérieux ont été identifiés. Mais il y a aussi des outsiders.
Les constructeurs automobiles ne comptent plus seulement fabriquer des voitures qu’ils vendent ensuite. Ils s’approprient aussi la périphérie de leur univers. Que ce soit pour l’avenir en investissant dans des start-ups préparant la voiture autonome où développant les nouvelles formes de consommation. Mais aussi en entrant de plain-pied dans le domaine de la vente de voitures d’occasion. Avec Autobiz, le groupe PSA embrasse ainsi cette vocation.
Lorsque l’on est constructeur automobile, il n’y a pas que les normes antipollution à devoir prendre au sérieux. Il faut aussi plus simplement mettre sur le marché des véhicules qui ne souffrent d’aucune tare majeure. Et même lorsque l’on n’habite pas les États-Unis, on peut, comme automobiliste lambada, faire valoir ses droits et obtenir dédommagement lorsque l’on a été dupé. À condition d‘être patient. Mais les propriétaires des Renault Scenic 2 seront ravis de savoir qu’ils ne pourront plus être oubliés.
C’est peut-être l’occasion d’une belle tête de pont vers le stratégique marché d’Asie du Sud Est qui est en train n’échapper à nos deux groupes automobiles français. Tant le lion que le losange ambitionnent de faire fusionner à leurs marques le malaisien Proton en pleine déconfiture. Renault pensait avoir fait le plus dur en avançant masqué sous une bannière Mitsubishi qui est maintenant sienne. Mais c‘était sans compter sur le chinois Geely, déjà taulier de Volvo.
Heureux sont les ignorants dit-on et dans le cas de l’industrie automobile, on se persuade qu’il en était mieux ainsi avant. Avant quoi ? Le « dieselgate » bien sûr qui a porté un coup à la crédibilité de cet univers jusque-là libre comme l’air. Mais maintenant qu’on les identifie comme des pollueurs, l’atmosphère a changé. Volkswagen a lui seul a ébranlé un édifice que l’on croirait reposer sur du sable. Le spleen gagne des dirigeants qui intéressent la justice. Le patron du groupe Fiat Chrysler a même le moral à zéro.
Le « faites ce que je dis mais pas ce que je fais » est un concept que l’État ne voudrait pas voir décliner à ses administrations dans le domaine de la sécurité routière. Nos agents du fisc, d’une efficacité redoutable pour ce qui est de leur domaine de compétence, ne seront pas ceux à qui on reprochera un arrièré de comportent ou un redressement de la vitesse une fois derrière un volant. Et pour cause : le ministère de l’Économie et des Finances vient très officiellement de s’engager dans une action exemplaire en faveur de la sécurité routière.
L'année 2017 débute de manière contrastée. Si le nombre de morts a augmenté (+ 21 en un an), il y a eu moins d'accidents et de blessés.