L’année 2017 avait commencé sous ces tristes auspices et elle se poursuit avec la même tendance noire, comme ce pétrole qui nous fait payer sa facture au moemnt du plein. Les prix à la pompe en France sont ainsi significativement orientés à la hausse et ce n’est pas un baril, à présent à 54,45 dollars, qui va calmer les choses. C’est le prix le plus haut depuis mi-2015.
La plaque d’immatriculation a été mise sur le devant de la scène avec le principe d’une circulation alternée motivée par des pics de pollution. Avec l’arrivée de la vignette Crit’air aux critères particuliers, on aurait pu penser que ce support basique soit voué à retrouver l’anonymat. Mais que nenni. Cette plaque peut aussi être un vecteur de progrès. Pour faire le plein par exemple. Une possibilité née de la rencontre entre deux idées : une venue des magasins Auchan, et l’autre du groupe automobile PSA.
En même temps que l'annonce de la déductibilité de la TVA sur les véhicules essence en entreprise, Ségolène Royal avait aussi fait une annonce choc : le rééquilibrage essence/gazole d'ici deux ans, au lieu de cinq. Les députés ont finalement donné tort à la ministre en votant ce fameux réajustement des taxes d'ici cinq ans afin de laisser le temps aux constructeurs de se préparer. Mais est-ce vraiment suffisant ?
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Pour combler un trou dans le budget de l'agence de financement des infrastructures de transports, les taxes sur l'essence et le gazole pourraient augmenter d’un ou deux centimes par litre dans les prochains mois. Une hausse qui s'ajouterait à celles déjà décidées.
Les prix à la pompe sont orientés à la baisse. Ils viennent d'atteindre leur plus bas niveau depuis avril. Bonne nouvelle pour ceux qui roulent au diesel : les stations qui proposent du gazole à moins d'un euro le litre devraient se multiplier dans l'Hexagone d'ici quelques jours.
C'est apparemment une des conséquences inédites de la pénurie de carburant et des récents mouvements nationaux. Les tentatives pour siphonner les véhicules sont en plein boom et d'ailleurs, le nombre de requête avec le mot "siphonner" sur Google est en pleine explosion depuis quelques jours. Les gendarmes appellent même à la "vigilance" dans certains départements.
« Pssst, hé, ho, t'aurais pas du gazole ? » Heureusement, nous n'en sommes pas encore à chuchoter entre deux portes pour trouver du carburant. Pour l'instant, afin de savoir où il est possible de faire le plein, le mieux est de consulter l'un des nombreux sites Internet ou applications smartphone qui répertorient les points de vente touchés par la pénurie.
En Europe, nous avons déjà vu quelques initiatives assez inédites, notamment avec Volvo qui proposait en test en Suède la livraison de colis directement au coffre de son véhicule. Aux Etats-Unis, le développement des services mobiles est encore plus important puisque certaines société proposent maintenant de faire le plein de votre véhicule, où qu'il se trouve.
Le prix au litre du gazole et du sans-plomb s'étaient un temps nettement rapprochés, mais cela est déjà loin derrière nous. Le tarif de l'essence s'est envolé ces dernières semaines tandis que celui du gazole est stable, voire légèrement à la baisse.
Paradoxe: alors que la consommation de produits pétroliers ne cesse d'augmenter en France, on assiste à une désertification rapide du réseau de stations-services. Un phénomène préoccupant dans les zones peu urbanisées, où la distribution de carburant pourrait presque être assimilée à un service public.
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