En 2015, comme en 2013, 70 % des amendes issues de la répression routière n'ont pas servi à améliorer les infrastructures routières. C'est en substance ce que dénonce 40 millions d'automobilistes en cette fin de semaine. De là, à savoir exactement ce qui est fait de tout cet argent, ce n'est pas si évident. Caradisiac l'a vérifié...
Vous avez une question concernant vos droits par rapport à un PV, votre assurance ou tout autre sujet lié à votre véhicule, demandez notre avis, Caradisiac vous répond dans sa rubrique « Vos questions – Nos réponses ».
La fin des PV de stationnement, dont la première conséquence attendue est la hausse des amendes en cas de place impayée, qui devait rentrer en vigueur dans un an, est repoussée au 1er janvier 2018. Officiellement « pour des raisons techniques ». Il n'empêche, avec un tel délai, cela rend forcément cette réforme incertaine. Retour sur ce revirement...
Stationner sur une piste cyclable ou un trottoir sera puni de la même façon qu'une personne valide sur un emplacement handicapé : l'amende, auparavant fixée à 38 euros, atteint désormais les 135 euros.
Pour la Sécurité routière, aucun radar n'est installé pour rapporter de l'argent à l'Etat (+ vidéo)
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La Sécurité routière dément catégoriquement que les radars automatiques puissent être situés hors zones dangereuses, a-t-elle fait savoir dans un communiqué mardi, en réponse à l'enquête d'Auto Plus qui affirme que 52 % des automates n'y sont pas. Comment expliquer qu'il y en ait bien d'installés dans des endroits non accidentogènes ? Comment justifier la présence des radars feux rouges, alors que selon les experts, ils n'amélioreraient pas l'accidentologie ? Toutes les réponses d'Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la Sécurité routière, que Caradisiac a joint par téléphone.
Aujourd’hui, 1er juillet 2015, entre en vigueur toute une série de mesures majoritairement répressives pour les automobilistes : porter une oreillette bluetooth, fumer à bord, se maquiller, manger un sandwich ou écouter de la musique trop fort sera désormais soumis à des amendes.
Trouver une place de parking lorsqu'on vient à Paris n'est jamais vraiment facile. On estime même que près de 25% de la circulation dans la capitale est le fait de personnes cherchant à se garer ! Pour apporter une réponse à ce problème, Vinci met en place un nouveau service qui mettra à disposition des automobilistes les places résidentielles généralement inoccupées en journée puisque leurs propriétaires ont quitté le domicile pour se rendre au travail.
La « dépénalisation » du stationnement, qui entrainera la disparition de l'amende unique à 17 € l'an prochain, est une réforme qui va bouleverser les droits des usagers. C'est une toute nouvelle procédure avec une toute nouvelle juridiction qui est appelée à se mettre en place pour gérer les futures contestations. Présentation.
Quand le stationnement n'est pas réglé, c'est une amende de 17 euros qui est réclamée. Avec ce que l'on appelle la « dépénalisation » du stationnement, attendue pour l'an prochain, la sanction – que l'on appellera alors forfait de post-stationnement (FPS) – devrait certainement passer à plus 40 euros à Paris et plus de 20 euros dans les autres grandes villes françaises. Partant de là, l'amende majorée, aujourd'hui à 33 euros, devrait grimper à plus de 90 et 70 euros dans les plus grosses cités ! Mais les changements ne se limiteront pas à ces seules augmentations d'amende. C'est le prix du stationnement payant, dans son ensemble, qui s'apprête à flamber ! Et tout ça, sans faire de vague...
Ce mardi 19 mai vont entrer en vigueur les dispositions d'un loi votée le 18 mars dernier et permettant aux personnes handicapées titulaires d'une carte de stationnement de se garer gratuitement sur l'espace publique. Jusque-là, cette disposition était du ressort de la commune, d'où une disparité sur le territoire national préjudiciable. 9,6 millions de Français handicapés recensés sont concernés. Pour autant, il y a des conditions et il reste des problèmes à régler.