L'association des constructeurs automobiles européens publie chaque année un vade-mecum regroupant les principaux indicateurs industriels et du commerciaux. La dernière édition confirme que le secteur se porte globalement assez bien, et que la France n'est pas le pays le moins dynamique.
Notre ère technologique semble comme annoncer le coup de grâce donné à l’Homme par la machine dans la production industrielle. Plus particulièrement dans l’automobile, ce qui était seulement une esquisse avec le brouillon du taylorisme s’annonce comme une peinture parfaite avec l’installation d’une intelligence artificielle prête à supplanter le cerveau humain. Mais il y a encore des ombres au tableau qui freinent le sacre du Terminator. L’étoile Mercedes a mis en lumière les limites du robot. Comme une lueur d’espoir.
C’est fait ! Le losange a enfin son usine en Chine. Un pays essentiel pour la planète automobile. Même si son marché est moins fringant, il reste le premier mondial. Renault qui n’avait jusque-là aucun point d’ancrage sur ce territoire stratégique a comblé le vide. C’est dans la ville de Wuhan que seront enfantés les modèles frappés du losange. A commencer par le Kadjar.
Il y a de ça quelques jours, Kia annonçait avoir produit 2 millions de voitures en Europe depuis l'ouverture de son usine en 2006. Le modèle qui a permis de franchir cette barrière symbolique était une pro_cee'd GT en partance pour la Belgique.
Le premier constructeur mondial avait pourtant prévenu en 2013 de son intention de ne plus augmenter sa capacité à produire jusque, au moins, 2016. Mais il faut se persuader que le marché automobile a repris dans le monde puisque Toyota a
Honda possède à Swindon au Royaume-Uni son plus gros site de production européen. Baptisé HUM pour Honda of UK Manufacturing, l'usine était destiné à produire la version européenne de la Civic. À l'avenir, HUM va devenir un centre de production pour le monde entier qui va nécessiter un nouvel investissement de 200 millions de £ (env 200 millions €) qui vont s'ajouter aux 2,2 milliards déjà injectés depuis 1985.
L'automobile en Italie, c'est pour beaucoup le groupe Fiat Chrysler Automobiles qui comprend des marques prestigieuses comme Ferrari, Maserati, Alfa Romeo. La fierté du groupe est à chercher dans les 488 GTB, Ghibli, 4C mais aussi dans le … Fiat Ducato qui permet à l'usine Sevel de Val di Sangro de célébrer le 5 millionième véhicule produit depuis son ouverture en 1981.
La Chine, pour l'automobile, n'est plus seulement incontournable en terme de marché. Elle est aussi vitale d'un point de vue industriel alors que cette activité se révèle en écho comme un levier fort de l'aménagement du territoire de l'empire du milieu. Les volumes produits sont impressionnants, le gigantisme des infrastructures étonnent et la progression en quelques années donnent le vertige. Mais attention, en Chine comme ailleurs, rien n'est définitivement acquis...
L'annonce est comme un coup de tonnerre dans un ciel sombre et gris pour la production automobile en Europe de l'Ouest. Rien ne serait donc perdu pour cette partie du monde autrefois si prospère. Une bonne nouvelle pour l'Espagne et spécialement la région de Valence. Certes. Mais sur ces 2,3 milliards d'euros annoncés par Ford il faut retrancher les 1,1 milliard d’euros qui avaient déjà été déclarés en 2011 alors que l'embellie de Valence ne doit pas masquer les fermetures de Genk en Belgique et les restructurations à Dagenham en Grande Bretagne.
C'est la semaine dernière que Ford a définitivement mis la clé sous la porte de son usine de Genk en Belgique. Le site existait depuis 1962 et a compté jusqu'à 14 000 employés dans les années 90. Mais tout cela est bel et bien terminé.