Cela faisait un bon bout de temps que nous n'avions pas entendu parler de Roborace, cette nouvelle discipline un peu bizarre qui met en jeu des monoplaces autonomes sur une piste. La première course aura bientôt lieu, mais les règles ont changé : elles seront finalement "semi autonomes".
Tesla travaille en continu sur les améliorations de l'Autopilot, son assistant de conduite autonome. Mais la version dont dispose Tesla est évidemment bien plus évoluée et avancée que celle qu'ont les clients de la marque. La preuve, avec ce parcours 100 % autonome, même s'il manque quand même toujours le principal : la circulation en zone urbaine dense, avec piétons et autres cyclistes.
Finalement, l'annonce qui devait être faite par Tesla suite aux explications sur la caméra intérieure dans les Model S est confirmée : la marque américaine va se lancer dans le taxi autonome avec ses véhicules dotés de la nouvelle version du système informatique interne.
Grande absente du dernier salon de Genève le mois dernier, la voiture autonome ne semble plus si inéluctable, reportée à 2050 voire aux calendes grecques. Au-delà des doutes sur sa faisabilité, ce sont ses effets indésirables qui inquiètent experts et politiques.
Volkswagen a débuté les premiers tests d'une Golf un peu particulière en Allemagne. Sa particularité ? Un niveau 4 de conduite autonome, qui permet au conducteur de laisser complètement faire la compacte allemande. Cette Golf est pour l'instant cantonnée dans une petite zone de Hambourg.
La hantise des constructeurs qui se lancent dans la voiture autonome est l'accident grave dû à la technologie. Dieter Zetsche, le patron actuel de Mercedes, qui va bientôt laisser sa place, explique que le cas actuel de Boeing dans l'aviation est ce qui pourrait se passer plus tard pour la voiture autonome.
Alors que bon nombre de constructeurs se battent à coups de milliards d'euros pour le développement d'une voiture 100 % autonome, chez PSA, on laisse tomber. Le patron du groupe français estime que la technologie serait bien trop coûteuse et que la personne qui pourrait se la payer ne conduit pas, et occupe plutôt "la banquette arrière".
Ses réactions montrent parfois qu’il est hors de contrôle et ses commentaires ne semblent pas passer par un filtre d’analyse proposant une solution la plus pragmatique possible. Il s’agit de l’actuel Président des États-Unis Donald Trump. Avec une telle matrice d’esprit, il ne fait pas s’étonner qu’il nourrisse une certaine défiance à l’égard de la voiture autonome.
Alors que la voiture autonome s’était imposée parmi les sujets-phares de l’automobile ces dernières années, elle se fait plus discrète au salon de Genève 2019. Ce qui signifie aussi que l’on sort de la science-fiction pour approcher les solutions concrètes.
Ce n’est plus un secret : Apple s’intéresse depuis plusieurs années à la voiture autonome. Pourtant, le géant américain vient d’annoncer que le nombre de collaborateurs impliqués dans ce projet avait été réduit.