Les ingénieurs anglais vont pouvoir se mettre au travail. Les autorités d'Angleterre viennent d'autoriser la circulation des prototypes autonomes sur la voie publique. Des véhicules évoluant sans l'action de l'homme surgiront prochainement sur les routes locales.
Voilà qui ne va pas rassurer et presque nous persuader de la dure différence qui existe entre le rêve et la réalité. La voiture connectée est en marche et elle est l'enjeu de demain. D'ici à 2020, 250 millions de ces engins seront en circulation et un objet connecté sur cent de par le monde sera une voiture. Certes, mais qui dit informatique dit virus et autres pirates malveillants. Un sénateur américain s'est penché sur la question pour redouter un véritable bug. A le suivre, les voitures du futur seront de véritables bateaux pirates.
Nous voilà prévenus. D'ici 2020, le nombre des voitures connectées dans le monde sera peu ou prou celui de l'actuel marché chinois. 264 millions de véhicules pour la seule Chine en 2014, contre 250 millions d'engins d'avant-garde sur la planète dans cinq ans. Une échéance et une proportion qui donnent cette physionomie : un objet connecté sur cent sera une voiture en 2020. Ce qui ouvre des perspectives, révèle de nouveaux acteurs et change en profondeur notre perception de l'automobile.
Les voitures connectées nous promettent de belles joies mais elles nous garantissent aussi de mauvais moments. En l'état actuel de la technologie, ceux-là sont déjà subis par les automobilistes qui ont acheté leur engin à crédit. Cela se passe aux Etats-Unis et, là-bas, lorsque l'on oublie une mensualité, le prêteur déconnecte à distance le véhicule qui ne démarre plus. Un dispositif qui devient progressivement une condition incontournable pour avoir les sous pour payer la facture d'achat. Et chez nous, c'est pour bientôt ?