Des ventes en chute libre, des sous-traitants en faillite et bientôt des fermetures d’usine, l’industrie automobile européenne va mal. Mais en quoi la Chine et la voiture électrique en sont-elles responsables ?
Le gouvernement français a présenté lundi ses objectifs de consommation énergétique et de décarbonation pour les horizons 2030 et 2050. Des plans pluriannuels qui ne concernent bien sûr pas que l'automobile, mais qui l'intègrent évidemment. Entre autres, il est prévu d'avoir, en 2030, 66 % des ventes de voitures neuves en 100 % électrique. Un chiffre ambitieux.
Désormais dominé par les modèles hybrides simples, le marché entreprise enregistre en octobre un troisième mois de baisse consécutif. La perspective de finir l’année dans le rouge s’accroît.
L'INFO DU JOUR. Contactées par Caradisiac, les principales marques chinoises se veulent rassurantes quant à d'éventuelles augmentations de prix.
Selon une étude récente, si les seniors aiment la voiture, les générations plus jeunes ont tendance à beaucoup moins l’apprécier. La faute à qui ? Pas seulement aux pouvoirs publics. Les constructeurs ont leur part de responsabilité et pourraient bien être en train de se tirer une balle dans le pneu.
Les deux concept-cars exposés par BMW au Mondial de l’auto annoncent l’avenir - très - proche de la marque. Bien sûr, ils sont électriques.
Le Mondial de l'auto permet de constater que le marché des citadines électriques s’élargit peu à peu à des modèles plus accessibles. Démonstration par l’exemple avec ce duel opposant deux modèles à moins de 20 000 €, la Dacia Spring et la nouvelle Citroën ë-C3, actuellement exposées porte de Versailles.
L'INFO DU JOUR - Après les spéculations vient l'heure de la conclusion. Les grandes dispositions du budget 2025 sont désormais connues et, comme on le soupçonnait, l'aide à l'achat d'une voiture électrique devrait baisser et le malus appliqué aux thermiques va augmenter.
L'INFO DU JOUR - Pour faire entendre leur voix, les constructeurs avancent en ordre dispersé. L'ACEA, l'association censée les représenter, ne parle plus d'une seule voix depuis plusieurs années. Une situation qui ne risque pas de plaider en faveur de la filière.
L'appel d'urgence des équipementiers automobiles à l'agonie
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Endettement, pénurie de composants, manque de volumes, l’industrie des équipementiers automobiles traverse une crise profonde et risque de perdre la moitié de ses emplois d’ici à 2030. La filière brûle, pendant ce temps l’État et les constructeurs regardent ailleurs.