Voilà qui donne une touche de féminité à ce monde plutôt masculin. Les filles ne sont pas venues nombreuses cette année affronter les pistes du Dakar et les dunes de l'Amérique du Sud. Dommage, comme le disent certains, ce sont de sacrées « guerrières ». Nous leurs avions rendu hommage voici deux ans, ici.
Si sur le papier il n'y avait guère de doute sur la supériorité du duo Coma-Despres pour la victoire, ce n'était pas si simple car la moindre faute se paierait cash et profiterait aux outsiders qui n'attendaient que cela. Refaisons un vol sur ces deux semaines de course.
Jean-Claude Mazet, nous l'avons rencontré sur le port du Havre, le jeune homme avait terminé son dernier Dakar 61ème en 2010 pour fêter ses 60 printemps. Reparti au guidon d'une 450 KTM rallye, il fait une course sage, loin au classement général, son objectif c'est Lima.
C'est un Dakar qui fera date qui vient de se terminer. La beauté des paysages rencontrés au Pérou semble avoir fait l'unanimité chez les pilotes. Beau, très beau d'un bout à l'autre. C'était physiquement difficile mais un Dakar par définition est difficile.
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Dernière ligne droite avec seulement une trentaine de kilomètres aujourd'hui pour les rescapés du Dakar, Cyril Despres ajoute à son palmarès une 4ème victoire qu'il lui faut savourer. Les pilotes sont partis en sens inverse du classement et c'est donc les premiers du classement qui ont pris le départ en dernier.
En quad, il était fort à parier que l'affaire soit pliée au profit d'Alejandro Patronelli, mais une casse mécanique est toujours possible, il faut essayer jusqu'au bout, c'est ce que fait Tomas Maffei, il s'impose un bon rythme et prend le devant assez rapidement, il est suivi par le clan Patronelli au second point de contrôle de 4 bonnes minutes.
Cette 13ème étape sous haute tension nerveuse est partie fort ce matin, Marc Coma avec la difficile charge d'ouvrir comme Cyril Despres hier. L'Espagnol ne peut que foncer sans se retourner et sans se tromper. Au CP 1, Despres est meilleur temps devant Rodrigues, Goncalves et Barreda le vainqueur de la 10ème étape.
Nasca – Pisco sera-t-il le juge de paix de ce Dakar 2012, la fiabilité et la régularité des deux premiers au classement, Marc Coma et Cyril Despres sont assez impressionnantes comme l'an passé. Encore beaucoup de sable pour cette dernière grande étape, pour la gagne les deux rivaux vont jouer leur dernière carte.
Que faire ? Excepté les frères Patronelli, c'est la question que doivent se poser les autres pilotes de la catégorie quad. Peut-être encore Tomas Maffei , le leader éphémère de ce Dakar. Dans les montagnes de sable péruvien de cette 12ème étape, au CP 1, La Fuente et Maffei sont derrière les Patronelli, le retard est faible entre deux et trois minutes.
Allez savoir ? Si la météo extrêmement pluvieuse sur les régions Nord Chili et Pérou a obligé l'organisation à modifier certaines spéciales, le rafraichissement occasionné aura permis au sable d'être plus porteur que par fortes chaleurs, David Castéra nous l'avait confié, s'il a fait très chaud avant notre passage, ce sera compliqué.
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