L'émotion est toujours à son comble au lendemain du drame qui a fauché un Marco Simoncelli en pleine ascension. Alors que ses funérailles se déroulent ce jeudi, les anciens de l'élite des Grands Prix ont donné leur avis sur le scénario qui a mené à la catastrophe, pour mieux stigmatiser deux évolutions techniques : la limitation des pneus gérée par un manufacturier unique et l'électronique qui suscite des comportements parfois contre-nature des machines.
Demain, le village de Coriano sera l'épicentre d'une vive émotion partagée par tous les amoureux de la vie, de la moto, et de la compétition. Les funérailles d'un Marco Simoncelli que toute l'Italie pleure auront lieu et la municipalité estime déjà l'affluence à 60.
La vidéo difficile à supporter vient de twowheelsblog et elle interpelle. Certes, l'effroyable choc qu'a subi l'infortuné Marco Simoncelli après sa chute lors de l'entame du Grand Prix de Malaisie a été très vraisemblablement synonyme de coup de grâce, et sans le moindre doute, l'équipe médicale de la clinique mobile a déployé toute l'étendue de sa compétence reconnue pour tenter l'impensable.
L'émotion est forte et la douleur vive, mais l'essentiel n'est pas en remis en cause. C'est ce qu'ont voulu faire comprendre les proches d'un Valentino Rossi si bouleversé que certains trouvaient déjà là matière à spéculer sur la suite de sa carrière sportive.
Pour son pilote Marco Simoncelli, Fausto Gresini a été de tous les combats, y compris lorsqu'il était au coeur des polémiques avec les pilotes Espagnols avec qui il avait eu maille à partir sur la piste. Patron et sans doute aussi premier supporter de « SuperSic », le propriétaire de l'écurie éponyme reste assommé par le drame qui s'est joué à Sepang.
Comme Valentino Rossi, Colin Edwards a été hélas aux premières loges pour assister au drame s'est noué lors d'un Grand Prix de Malaisie maudit qui nous a enlevé Marco Simoncelli. Plein angle et pleine charge, il est arrivé sur l'infortuné pilote italien qui revenait pleine piste après avoir perdu le contrôle de sa Honda.
Marco Simoncelli est parti et la vie continue dans les Grands Prix. Le lundi après la course de Malaisie, les troupes Yamaha avaient décidé de rester à Sepang pour travailler sur leur dernière M1 équipée du nouveau moteur de 1 000cc.
L'image vient de l'autorité GPOne et elle montre à quel point le paddock est bouleversé depuis la tragédie d'un Grand Prix de Malaisie qui nous a enlevé Marco Simoncelli. Jamais, de mémoire, on n'avait vu Valentino Rossi aussi dévasté par la douleur.
Ces deux là ont eu maille à partir avec le martyr de Sepang, Marco Simoncelli. Ils ont eu des mots durs à l'égard de leur rival à présent tant regretté, mais le drame a mis au rencard les rancoeurs comme pour mieux brocarder leur insignifiante futilité.
Celui qui s'exprime ainsi est Paul Butler, le représentant de l'IRTA, l'association des teams qui, avec le reste des acteurs en coulisse du Moto GP a donné une conférence de presse à l'issue de l'annonce de la terrible tragédie qui s'est déroulée en Malaisie.
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