Miracle à Buriram ! les Yamaha sont de retour. Les pilotes officiels ont eux-mêmes du mal à le croire et la concurrence est prise par surprise. Mais pourtant est fait est là : en Thaïlande, elles ont joué la pole position face à Marc Marquez et en course elles seront là pour jouer au moins le podium. Valentino Rossi aurait pu damer le pion à tout le plateau mais n’a échoué que pour onze millièmes face à ce diable de Marquez. Mais le Doctor se souvient d’où il végétait il y a seulement deux semaines en Aragon…
Toute l'actualité Moto GP
C’est un Johann Zarco dans le bon tempo qui a terminé sa journée du samedi à Buriram. Au terme des qualifications le voilà huitième, mais à seulement trois dixième du meilleur chrono. En course, il faudra faire face à l’usure des pneus et à une concurrence exacerbée. Le Français roule avec la M1 2017 et n’a donc pas bénéficié du regain de forme affiché par les modèles 2018 officiels. Pour autant, il espère tirer son épingle du jeu pour une course qui sera le premier Grand Prix de Thaïlande de l’histoire du MotoGP.
Marc Marquez s’est compliqué la tâche en ce samedi du Grand Prix de Thaïlande, mais il est tout de même arrivé à ses fins en prenant une pole position qui le fait entrer dans l’histoire. Jamais, en effet, un pilote n’avait réalisé le meilleur temps absolu pour se poster au sommet de la grille de départ après être sorti des repêchages. La journée avait pourtant mal commencé par une chute lors de la FP3. Mais il en faut plus pour déstabiliser l’officiel Honda…
Le box Yamaha, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Les pilotes officiels d’Iwata espéraient vivre une Grand Prix en Aragon intéressant et la désillusion a été de mise. Pour la Thaïlande, le pire était craint et voilà Vinales second puis Valentino Rossi dans le top 10. Une surprise, mais sans raison apparente. Car ce n’est pas le nouveau carénage qui a transformé ainsi la M1. Alors, de quoi sera fait demain ?
Johann Zarco a ramené l’essentiel de cette première journée d’un tout aussi premier Grand de Thaïlande de l’histoire du MotoGP. Dans un top 10 qui le met potentiellement d’office en Q.2, le Français sait néanmoins que son sort ne tient qu’à un fil car les écarts sont très serrés. Il faudra donc remettre ça dès demain, samedi, et ne rien lâcher…
C’est parti pour ce premier Grand Prix de Thaïlande de l’histoire du MotoGP. Sur un tracé de Buriram certifié Formule 1 en Thaïlande, long de 4,6 kilomètres et dessiné par l'architecte star des sports mécaniques Hermann Tilke, les premiers chronos sont tombés. Ils révèlent des Ducati toujours en forme, mais la sensation du jour aura été la lourde chute d’un Jorge Lorenzo qui était déjà blessé depuis son accident en Aragon…
Sous nos latitudes, on vilipende mes sports mécaniques au nom d’une écologie punitive qu’il politiquement correct d’adouber. Qu’importe si celle-ci démantèle un modèle économique qu’il faudrait plus accompagner et adapter plutôt que de vouer aux gémonies sans être en mesure de proposer une alternative viable à une majorité de la population laissée sur le bord de la route. Et pourtant, ces sports motorisés sont un vecteur fort de développement. La preuve avec l’histoire de Buriram qui reçoit ce week-end le Grand Prix de Thaïlande de MotoGP…
Ce week-end le MotoGP écrira une page de son histoire en disputant son premier Grand Prix de Thaïlande de son histoire sur l’inédit tracé de Buriram. Tout sera donc possible, même si l’hiver dernier, des tests avaient eu lieu donnant une idée de la hiérarchie possible. Mais depuis, les motos ont évolué, à commencer par des Ducati qui sont devenues les épouvantails du plateau. Andrea Dovizioso, qui en pilote une, donne son sentiment avant de se lancer dans la fournaise…
La relation entre la compétition et le produit continue à être un lien fort dans le monde de la moto. Un prolongement qui n’est plus d’actualité dans une automobile maintenant aseptisée. Mais l’univers du deux-roues motorisé reste teinté de cette passion pour la course. En être, et au plus haut niveau qui plus est, fait partie intégrante de la stratégie commerciale. En arrivant pour le Grand Prix de Thaïlande, un pays au marché émergent, le patron de KTM insiste sur cette complicité et ses bienfaits avec le projet RC16 en MotoGP.
C’est un Jorge Lorenzo à la dynamique entamée depuis le Mugello cassée qui se présente pour le premier Grand Prix de Thaïlande de MotoGP. Deux chutes consécutives ont égratigné les bons souvenirs des trois succès acquis, et ont même blessé le pilote qui regrette un pied mal en point. D’ailleurs, cette blessure pourrait le pousser au forfait, puisque celui qui quittera Ducati à la fin de cette année n’est pas certain d’être capable d’enfiler sa botte…