Brno marquera donc l'entrée en vigueur d'une disposition du règlement voulant limiter le nombre de moteurs attribué à chaque pilote dans le but de rationaliser les budgets. Cinq moteurs pour les sept épreuves restantes, pas un de plus, sauf à se retrouver avec dix points de moins au championnat si on a dépassé son quota.
L'an dernier, Brno avait été l'étape du désaveu pour des gommes Michelin que Honda avait décidé de lâcher au profit de Bridgestone, suivant en cela la volonté de son premier pilote Pedrosa qui, lui même, s'était forgé une opinion en regardant les résultats de ses rivaux directs.
Hervé Poncharal ne gardera peut être pas James Toseland en Moto GP, mais il a déjà des vus sur un de ses compatriotes pour son projet Moto2. Une ambition que l'on dit bien avancée Outre Manche d'où vient cette nouvelle colportée par MCN et qui veut que le boss de Tech3 s'intéresse de très près à l'avenir d'un Cal Crutchlow qui impressionne pour sa première saison en mondial Supersport.
La rentrée de Brno n'est pas encore consommée que déjà le marché des transferts a repris de la vigueur. Bautista chez Suzuki, une paire Barbera-Ducati Martinez inédite, voilà qu'à présent c'est Repsol qui fait parler de lui, cette enseigne espagnole qui se désespère de glaner un titre avec un de ses compatriotes.
Ses vacances estivales avaient très mal débutées avec cette fracture de la cheville survenue en plein entrainement avec son préparateur Yves Demaria, dans un exercice où, pourtant, il excelle, soit le motocross.
L'étape de Brno du Moto GP qui marque aussi la rentrée de la catégorie après une trêve estivale de trois semaines devrait sceller le sort de quelques pilotes sur le marché des transferts, et ce même si Lorenzo n'a encore rien décidé sur ce qu'il fera l'année prochaine.
Profitant de son passage à Vienne pour des motifs promotionnels, Jorge Lorenzo s'est exprimé sur l'absence de Casey Stoner, qui ratera donc les trois prochaines épreuves pour des raisons de santé. Un forfait qui l'élimine de facto d'une course au titre qui a pris des allures de duel entre les deux pilotes Yamaha.
Deux Yamaha, une Honda, une Ducati, mais aucune Suzuki, ont effectué une parade dans les rues de Vienne en prélude de ce qui ne sera pourtant pas le Grand Prix d'Autriche mais bel et bien ce lui de la République Tchèque.
Réglementairement, le Grand Prix de la République Tchèque accentue l'entrée dans l'ère de la rationalisation des coûts déjà initiée par la réduction des essais privés décidée dès l'entame de la présente campagne. Une philosophie adoptée en urgence pour d'élémentaires questions de survie face à une crise économique meurtrière pour les sports mécaniques en général.
Hervé Poncharal n'est pas pressé de donner des nouvelles à Colin Edwards et à James Toseland, ses pilotes actuels qui tambourinent pourtant à sa porte pour renouveler l'aventure avec lui l'année prochaine.
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