Une Yamaha sur le podium mais pas celle que l'on attendait. C'est Colin Edwards qui se rappelle au bon souvenir d'un employeur qui, sans faire la fine bouche, aurait quand même préféré y voir son champion de Rossi. Un Rossi qui aura décidément fort à faire cette année avec un certain Stoner.
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Chris Vermeulen connaît actuellement la meilleure saison Moto GP de sa carrière. Après une victoire au Mans dans des conditions difficiles, c'est encore sur une piste changeante qu'il a conquis un nouveau podium qui lui permet de pointer au quatrième rang du classement provisoire du Championnat du Monde.
A une période où le team Tech'3 est en pleine réflexion sur son devenir avec Yamaha, la prestation anglaise tombe mal pour le manufacturier Dunlop. Car les deux parties précitées continueront sans nul doute leur chemin ensemble tandis que le blason aux diapasons pense sérieusement à caser Edwards dans une structure honorable pour bon service rendu.
Après sa cinquième place acquise à Barcelone sur le sec, voilà que Randy De Puniet accroche une sixième position dans des conditions délicates. De quoi se refaire une côte auprès des gens de Kawasaki qui ne seraient pas contre de poursuivre avec le Français, et de quoi se forger un solide moral après des chutes à répétition.
Bien qu'il soit allé à la faute en course, Anthony West a profité à plein de sa faculté évidente à s'adapter au terrain les plus délicats pour s'assurer une entrée fracassante dans le monde du Moto GP. Après seulement trois jours passés sur la selle de la ZX-RR, il a été capable de réaliser le meilleur chrono lors du warm up et un début de course tonitruant.
Ca y est, c'est enfin fait, le mauvais sort est conjuré du côté de l'Aprilia du team Polaris dévolue au jusque là maudit Mattia Pasini. Pole et victoire sans conteste, l'Italien a retrouvé une plus haute marche du podium qui se refusait à lui depuis l'entame de cette saison.
Cette cinquième victoire sur huit épreuves disputées de l'Australien Casey Stoner est peut être la plus significative de cette saison. Sur un tracé séchant, que Rossi s'était approprié comme sien, s'y considérant à domicile à qui voulez l'entendre, le jeune homme à la Ducati a revêtu le costume d'un patron.
En terre britannique, ce sont cette fois les 250 en lieu et place des 125 qui ont ouvert le bal de cette épreuve anglaise de tous les dangers et de toutes les surprises. Sous une pluie persistante et un tracé détrempé, deux hommes ont donné une leçon de pilotage à l'ensemble de leurs collègues, Alex De Angelis et Andréa Dovizioso.
C'est la première information de jour, le Grand Prix Moto GP de Grande Bretagne se déroulera sur le mouillé. Au vu des polémiques sur l'adhérence de la piste dans ces conditions ou des efforts particuliers de Michelin pour y faire face, cette pluie tenace pourrait bien s'inviter comme le fait de la saison.
Valentino Rossi le reconnaît lui-même, c'est sans doute la chute la plus stupide de sa carrière. Au point de déclarer « J'aurai espéré que personne n'ait vu cette erreur. J'ai tout de suite voulu me cacher derrière la moto après ça ».