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TPE/PME : le risque routier laissé sur le bas-côté  

Dans Flottes auto / Mobilité pro

Lionel Bret

Avec 440 morts sur les routes en 2023, le risque routier professionnel est une des premières causes de mortalité au travail. Pourtant plus de 80 % des dirigeants de TPE et PME continuent d’ignorer le danger.

TPE/PME : le risque routier laissé sur le bas-côté  
Seulement 29 % des dirigeants de TPE/PME ont déjà mis en place des actions concrètes de prévention au risque routier professionnel ©DNA Maxppp

440 vies fauchées sur les routes dans le cadre de déplacements professionnels. Dont une majorité (296) sur le trajet domicile-travail et 144 en mission. Le risque routier professionnel est une des premières causes de décès au travail. Pourtant, dans de nombreuses boîtes, le sujet n’imprime pas.

Selon une enquête menée par l’assureur MMA1, seuls " 18 % des patrons de TPE et PME identifient le risque routier comme le danger numéro un pour leurs salariés."  Ils étaient encore 25 %, en 2016. 

Responsable mais pas coupable ? 

Les grandes entreprises et leur politique RSE permettent de former et d’encadrer les salariés sur le sujet. Dans les plus petites structures, le flou et l’oubli côtoient parfois le déni. Seulement 29 % des chefs d’entreprises interrogés ont déjà mis en place des actions concrètes de prévention. Et à peine 3 % envisagent d’en lancer en 2025. Paradoxalement, la majorité d’entre eux (69 %) sait qu’en cas d’accident, leur responsabilité peut être engagée. Sans que cela ne débouche sur quelque action de prévention. " Trop souvent, le risque routier reste un angle mort de la prévention en entreprise, notamment dans les TPE et PME ", déplore Guillaume Wirth, responsable prévention chez MMA.

Du Savoir au vouloir

La bienveillance se résume à des vérifications de la validité du permis (78 %) et de l'état des véhicules (75 %). Les formations à la conduite, à l’utilisation des distracteurs  (téléphones et écrans) ou à la gestion du stress au volant sont laissées en plan. Pourquoi ? Par manque "d'intérêt" (46 %), ou" faute de temps " (21 %), répondent les dirigeants interrogés. 59 % estiment d’ailleurs que l’électronique embarquée permet " d'améliorer la sécurité et la sérénité au volant. " En oubliant ou feignant d’oublier qu’il ne s’agit que d’outils, derrière lesquels ronronne un moteur d’inertie et d’inaction bien plus insidieux : l’ignorance.

Le manque de sensibilisation

Seul un dirigeant sur quatre déclare avoir été formé ou informé sur le risque routier. Et la force de l’atavisme est féroce.  L’envie d’en savoir plus reste plus que mesurée. 34 % seulement des dirigeants souhaitent disposer de davantage d’outils et 21 % veulent mieux connaître les règles. Pour Guillaume Wirth, " Il est urgent de changer de cap " et d'informer les patrons. Car ceux qui l’ont été sont deux fois plus nombreux (50 % contre 22 %) à mettre en place des actions de prévention au sein de leur entreprise.

1. Étude réalisée par l’Ifop pour l’assureur MMA auprès d’un échantillon de 251 dirigeants d'entreprises, représentatif des entreprises françaises de 1 à 49 salariés. La représentativité de l'échantillon a été assurée selon la méthode des quotas. Le questionnaire a été administré par téléphone sur le lieu de travail des personnes interrogées, du 24 mars au 4 avril 2025.

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