Trial / FIM : droits à l'image payants pour la diffusion de vidéos !
Depuis maintenant quelques jours, le monde du trial est en colère contre la FIM. Après plusieurs voyages sur le net pour éclaircir ma pensée, j'ai pensé qu'il était bon de vous donner quelques informations concernant cette affaire.
Tout d'abord quel est le problème qui cause ce coup de tonnerre ? Le souci provient des journalistes qui couvrent les évènements sportifs tels que le championnat du monde indoor. Des confrères ont voulu satisfaire pleinement leurs lecteurs et ainsi leurs proposer des vidéos du trial Indoor de Marseille (où d'autre part d'ailleurs). Mais lors de la demande d'accréditation, la réponse de la FIM a été claire, la diffusion de vidéo sur site internet est redevable de droit à l'image payant! Une aberration lorsque l'on connait la popularité et la médiatisation de cette discipline, 10 fois, 100 fois, 1000 fois inférieure à certains sports comme la F1 ou les MotoGP.
Souvent géré par des passionnés qui souhaitent qu'une chose, développer l'image de leur sport, le trial est en quête d'un nouveau souffle depuis quelques années. Après la mise en place d'un règlement incompréhensible par la plupart des trialistes en championnat du monde Indoor cette saison, la FIM interdit maintenant la diffusion de vidéos amateurs ou non sans autorisation préalable. Dans le cas de publication non autorisée, une amende sera envoyée au site en question.
Certes, le championnat du monde Indoor est télévisé que ce soit à Marseille ou à Barcelone, certes le manque de place ne permet pas d'avoir un nombre important de journalistes autour des zones, mais tout de même est-il nécessaire d'interdire à certains passionnés, qui donnent du temps libre pour faire évoluer leur site, de filmer quelques passages afin de satisfaire les internautes ? En ces temps difficiles, ce n'est certainement pas la meilleure solution pour promouvoir le trial tout autour de la planète qui pourrait très bien utiliser l'outil Internet pour communiquer d'avantage notamment grâce aux vidéos.
Il serait donc temps de ce serrer les coudes au lieu de se mettre des bâtons dans les roues, qui ne fond avancer personne, ni la FIM qui prend ainsi le trial en otage en vue du boycott des sites internet, ni les journalistes qui ne satisfont plus leurs lecteurs.
Aucune information ni photos sur le trial de Barcelone ne sera publié sur les sites spécialisés (français tout du moins). Ce boycott ne s'arrêtera que lorsque la FIM reviendra sur sa décision de passer à un droit à l'image payant.
Dans tous les cas, le perdant est toujours le même, le sport et le TRIAL en l'occurrence.
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