2. 350 GP 1953
C'est la première année de participation de la marque dans cette catégorie où les anglaises font la loi. Pour cela, l'usine de Mandello prend une 250 Gambalunghino, modifie les cotes moteur et roule ma poule.
Seulement 317cc de cylindrée au départ, cette dernière ne cessera d'évoluer tout au long de la saison. Le carénage, déjà utilisé sur les 250, est dit « bec d'oiseau ». Dés l'année suivante, c'est le modèle dit « poubelle » qui sera utilisé. Très poétique !!!...
En 1953, les championnats du monde 250 et 350 se courent sur 7 courses. Seuls les quatre meilleurs résultats sont retenus pour l'obtention du titre.
La première épreuve a lieu le 8 juin sur l'Ile de Man pour le célèbre TT. Fergus Anderson termine troisième derrière Ray Amm et Ken Kavanagh, tous les deux sur Norton.
Quinze jours plus tard, sur le circuit d'Assen, Anderson réalise le record du tour à 153,338 km/h de moyenne. Malheureusement, il est contraint à l'abandon. Mais une Guzzi, tout comme le train, peut en cacher une autre. C'est son co-équipier Lorenzetti qui remporte l'épreuve.
Pas le temps de se reposer, on remet ça une semaine plus tard sur le circuit de Spa-Francorchamps. Anderson monte sur la plus haute marche du podium devant son co-équipier.
Re-belotte un mois plus tard en France sur le circuit de Rouen, sauf qu'un p'tit français du nom de Pierre Monneret vient s'intercaler entre les deux.
Une nouvelle victoire fin aout à Bern (CH) ainsi qu'une seconde place début septembre à Monza lui assure le titre devant Lorenzetti.
Pour sa première année en 350cc, Moto Guzzi s'adjuge les deux premières places du classement général, ni plus, ni moins.
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