Evasion 2.0 HDi 110 SX 2000 - Cote Caradisiac : 20 700 €.
Caractéristiques :
Evasion 2.0 HDi à moteur 1997 cm3, 110 ch à 4000 tr/mn ; performances : 170 km/h, 400 m DA en 18,9 secondes ; trois degrés de finition : X,SX et VSX puis X, SX et Exclusive ; direction assistée en série. Consommation selon normes (urbaine/route/mixte) en litres aux 100 km : 8,8/5,9/6,9 ; réelle estimée : 8,1.
Qualités :
Comportement routier plaisant, confort, habitabilité et modularité, bonnes motorisations (en particulier HDi sobre et silencieux).
Défauts :
Diamètre de braquage passable, volume du coffre en configuration 6 ou 7 places, accès aux places arrière (3e rang) difficile.
La bande des quatre ne fait qu’un. Citroën Evasion, Fiat Ulysse, Lancia Zeta et Peugeot 806 sortent du même moule. Fabriqués dans le Nord près de Valenciennes, ils ne diffèrent que par quelques éléments de carrosserie (feux, boucliers...) et des détails d’équipement intérieur comme le recouvrement des sièges (Alcantara sur le Zeta). Râblée pour ne pas dire trapue, la ligne ne remporte pas tous les suffrages. Néanmoins, à défaut de grâce, le monospace conçu par PSA "maximalise" l’espace en offrant un rapport encombrement/habitabilité exceptionnel. Le nouveau C8 ne réédite pas cet exploit en s’étirant sur une longueur de 30 centimètres supplémentaires. L’Evasion (pas plus long que la Xantia) ne braque pas très court. C’est un de ses rares défauts avec la visibilité entravée par les épais montants qui encadrent le pare-brise, la difficulté d’accès aux places du troisième rang malgré des portes coulissantes pratiques et le faible volume pour les bagages avec six ou sept personnes à bord. La modularité ne souffre de la comparaison qu’avec les versions les plus douées de l’Espace actuel.
Pour la première fois, avec l’Evasion et ses trois frères, on trouvait un monospace au comportement routier équivalent à celui d’une bonne berline, plus équilibré que celui de l’ancien Espace ou du Voyager qui dominaient le créneau en 1994. Il n’a pas pris une ride depuis et se situe au niveau de l’Espace qui sera aussi remplacé à l’automne. Idem à propos du confort de suspensions qui reste tout aussi exemplaire, à vide comme en charge.
Pour une fois, la quasi-totalité de ses motorisations est recommandable en matière d’agrément, à l’exception du 1.8i 103 ch un peu tendre pour la tonne et demie de l’engin, à vide. A propos de la fiabilité, ce sont les diesel 1.9 et 2.1 TD, pourtant éprouvés, qui ont connu quelques problèmes d’adaptation, en particulier de refroidissement, tous résolus début 1998. Le 1.9 TD 92 ch n’a rien d’un foudre de guerre mais sa transmission bien étagée permet de sauvegarder un agrément convenable. Le 2.1 TD proposé un peu plus tard ne se défend pas mal ; toutefois il consomme environ 15 % de plus que le HDi 110 ch apparu sous le capot de l’Evasion en septembre 1999. Cette motorisation se paie assez nettement plus cher que le 2.1 pour des performances stationnaires ; toutefois sa discrétion et sa douceur de fonctionnement méritent l’attention...
Pour rester sur les questions de gros sous, l’Evasion se négocie généralement quelques deniers en dessous du 806, mais au rayon des bonnes affaires, il laisse la palme au Fiat Ulysse qui se déprécie un peu plus. L’italien est toutefois plus difficile à dénicher sur le marché français.
La Citroën Evasion en bref : 5 portes, 5 à 8 places ; transmission : aux roues avant, 5 vitesses ; longueur : 4,45 m ; coffre de 340 à 3300 litres. Commercialisée en juin 1994, restylage en octobre 1998, HDi 110 ch à l’automne 1999, modèle remplacé par la C8 en mai 2002.
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