Le Sportage partage de nombreux éléments avec son cousin, le Hyundai ix35. Logiquement, on remarque plusieurs points communs entre ces deux véhicules au niveau dynamique. Ainsi, s’il se révèle particulièrement confortable avec une bonne filtration des irrégularités de la route, même avec notre modèle d’essai pourvu de jantes 18 pouces, ce typage entraîne aussi quelques inconvénients comme par exemple de légères prises de roulis mais surtout une certaine lourdeur lors des enchainements de courbes. Ainsi, vous l’aurez compris, le Sportage n’aime pas être bousculé mais ses prestations sont globalement bonnes à une allure normale et en tous les cas, supérieures selon nous à celles de son cousin, le ix35, même si l’on retrouve un défaut commun avec le manque de consistance de la direction. Disponible en 2 et 4 roues motrices, c’est la première déclinaison qui rencontrera le plus de succès même si nous avons constaté des pertes de motricité fréquentes lors des phases d’accélération en sortie de virage par exemple. Le couple de 320 Nm du 2.0 CRDi semble donc trop important pour le train avant de ce Sportage. Ce constat est d’autant plus étonnant que le revêtement était sec, lors de notre essai. On peut donc se demander ce qu’il en sera sur route mouillée. Au final, même si le Sportage a énormément progressé par rapport à la génération précédente, il ne peut pas rivaliser sur le plan dynamique avec les références sur le segment que sont le Peugeot 3008, le Nissan Qashqai ou le Volkswagen Tiguan par exemple.
Pour ce premier galop, nous avons eu entre les mains un Sportage 2.0 CRDi 136 ch BVA 4x4. Autant le dire tout de suite que c’est loin d’être la version qui sera la plus vendue. Cette troisième génération de Sportage bénéficie donc d’une nouvelle transmission intégrale signée Magna Powertrain, qui est entièrement électronique, et contrôle en permanence les conditions d’adhérence. Pour ceux qui désireraient s’aventurer hors des sentiers battus, il est possible de sélectionner le mode Lock qui répartit uniformément le couple entre les deux essieux et ce jusqu’à une vitesse de 40 km/h.
Le 2.0 CRDi 136 ch qui constitue la motorisation la plus puissante sera épaulée par le 1.7 CRDi 115 ch et par un bloc essence : le 1.6 GDi 140 ch. Ce 2.0 avec son couple de 320 Nm convient parfaitement au Sportage et permet de voyager sur longues distances tranquillement. Légèrement bruyant à froid, nous vous conseillons de le coupler à la boite mécanique à 6 rapports, très agréable à l’usage qui lui permet d’afficher une consommation moyenne raisonnable de 7 l/100 km et de ne pas être pénalisé par un malus. Tout le contraire de la BVA qui a comme principal inconvénient d’entraîner une surconsommation importante (environ 3 l/100 km) de rejeter 179 g/km soit un malus de 750 € et encore de renforcer le manque du dynamisme de ce Sportage.
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