Essai Kia Sportage restylé : terrain miné

Voila près de 5 ans que le Sportage truste le podium des SUV compacts sur le Vieux Continent devant le Toyota Rav-4 et le Ford Kuga. En France, il est même devenu le modèle le plus vendu par la marque et si le marché se contracte pour les Coréens (Hyundai et Kia) à l’heure actuelle, il reste une valeur sûre. Difficile de manipuler une voiture qui se vend bien surtout lorsqu’elle mise sur son physique. C’est le cas du Sportage dessiné par l’équipe de Peter Schreyer et récompensé à plusieurs reprises pour son design. Le constructeur n’a donc pris aucun risque à l’occasion du restylage de mi-carrière.

La calandre évolue légèrement avec l’apparition d’un nid d’abeilles, les feux arrière sont désormais à LED et l’antenne de toit s’apparente à un aileron de requin. Les évolutions sont encore plus pauvres à l’intérieur. Seule la liste d’équipements s’agrandit avec une direction paramétrable (confort, normal et sport), un système multimédia qui devient tactile et intègre une caméra de recul à partir du niveau haut de gamme Premium. Cette dotation s’accompagne d’une hausse moyenne des tarifs de 450 €.

Le Sportage conserve un habitacle moderne et relativement bien fini. Quelques plastiques durs persistent ça et là mais dans l’ensemble, le coréen est de bonne qualité. Le coréen s’avère en prime logeable (coffre de 565 litres) et habitable. Dommage que la banquette, une fois rabattue, ne forme pas de plancher plat. Autre reproche : un seuil de chargement trop haut.

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