Essai vidéo - Quadro 4 : mobilité urbaine inédite !

Après avoir été présenté à maintes et maintes reprises lors des différentes expositions européennes, nous pouvions légitimement nous poser la question de savoir si le fameux quatre roues allait arriver. Après de longs mois d’attente, la réponse a donc été positive et le « 4 » sera finalement importé en France par la société RMF (Royal Moto France), qui compte 132 points de vente (dont 32 en région île de France et 18 en Paca).

Comme l'ensemble des acteurs majeurs du marché trois-roues, le Quadro 4-roues reçoit l'homologation L5e (tricycle à moteur), ce qui signifie en clair qu’il est accessible aux détenteurs du permis B (avec une formation de 7 heures). Pour intégrer cette catégorie, il faut que l'écartement des deux roues avant soit d'au moins 460 mm. Ici, le quatre-roues propose une petite subtilité pour que les deux roues arrière ne fassent qu'une : l'écartement est réduit à 450 mm. Bien vu, car en cas de non-respect, le dernier-né de la gamme aurait été assimilé à un quad, ce qui aurait compromis fortement sa carrière commerciale.

La plupart des automobilistes qui ont basculé sur du scooter 3 roues ont fait ce choix pour gagner du temps de trajet, en finir avec les embouteillages tout en bénéficiant d'une plus grande sécurité qu’avec un scooter traditionnel. Toutefois, hors de question de faire des concessions sur les aspects pratiques. Et dans ce domaine, la dotation aurait mérité un tantinet mieux. La capacité d'emport se caractérise par deux vide-poches au tablier, ne fermant pas à clé : l'un d’eux propose tout de même une prise 12V, un autre port de ce type est disponible à l'intérieur du coffre à casque. Le coffre sous la selle passager peut accueillir un petit casque intégral, un peu juste mais les ingénieurs ont dû sacrifier la capacité d'emport pour pouvoir loger le moteur. Cependant, le catalogue des accessoires propose entre autres un top-case d'une contenance de 48 litres.

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