Et pas seulement parce que ne pas avoir de voiture oblige à marcher plus souvent ou à prendre son vélo plus régulièrement pour se déplacer. Vivre en ville et faire ses courses à pied inciterait en effet à acheter moins, donc à sélectionner plus, et au final à manger moins ; le Parisien qui fait de petites courses deux fois par semaine au Monoprix avant de retourner dans son appartement au 5ème sans ascenseur serait ainsi et de manière plutôt logique moins gros que le Limousin obligé de faire 50 kilomètres un samedi par mois pour remplir son congélateur de plats préparés achetés à Carrefour.
Une théorie valable surtout aux États-Unis, où la culture fast-food est désormais entrée dans les mœurs. Sur le graphique ci-dessous, on s’aperçoit ainsi que si 25% de la population y est obèse, moins de 5% utilisent le vélo, les transports en commun où simplement leurs pieds. En France, où moins de 10% de la population est obèse (un chiffre en augmentation si l’on en croit les dernières statistiques), 40% se déplacent régulièrement autrement qu’en voiture :
Selon l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), en France 1 trajet en voiture sur 2 est réalisé sur une distance inférieure à 3 kilomètres. La prochaine fois, pour aller chercher le pain à la boulangerie du coin, protégeons notre planète, notre portefeuille et nos artères : marchons !
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération