En pleine expansion, Chevrolet rénove sa gamme sur le vieux continent. L’Orlando vient étoffer l'offre du constructeur au titre de monospace. Du haut de ses 4,65 m, l’Orlando est capable d’emmener 7 passagers avec deux avantages non négligeables dans sa besace. Une forte personnalité et des tarifs agressifs. Ici Chevrolet s'adresse aux jeunes familles à la recherche d’un véhicule de loisir fort en image et plutôt sympa avec le porte monnaie.
De son côté, Fiat en panne d’offre « grand volume » depuis la disparition des Ulysse et Multiplat, a profité de sa nouvelle alliance avec Chrysler pour revisiter le Dodge Journey à sa façon. Ce véhicule rebadgé au couleur italienne, conserve ses gênes US. A commencer par ses dimensions maous (4,89 m) et son look exotique. Fiat assume ce patrimoine en baptisant pour la première fois l’un de ses véhicules avec une consonance anglo-saxonne.
Si leur look est relativement proche et tourné volontairement vers l’Ouest américain, les intérieurs de nos deux concurrents ne revendiquent pas la même approche. Chez Chevrolet, on axe l’ambiance vers l’originalité et la technologie.
L’habitacle de l’Orlando est truffé de rangements et de gadgets en tout genre comme cette console multimédia réversible. Les fines bouches pesteront sur la qualité des plastiques, encore passables, mais à ce niveau de prix la critique devient difficilement recevable.
Chez Fiat on a entièrement renouvelé l’intérieur du Journey originel. Les plastiques grossiers et l’énorme navigation laissent place à des matières modernes et plus agréables au toucher : plastiques moussés, chromes, etc. La perception de qualité est davantage perceptible qu’à bord de l’Orlando. L'italien s'illustre également par la présence de rangements situés dans les assises de sièges (AV) puis sous le plancher au pied de la seconde rangée. Pour terminer, les petites familles apprécieront assurément les rehausseurs intégrés dans la banquette arrière. Un système appelé « Child Booster ».
Malgré ses 24 cm de moins, l’Orlando tire son épingle du jeu en matière de volumes et d’habitabilité. L’accès aux deux dernières place est ingénieux et plus simple que chez certaines concurrentes grâce au basculement de la seconde rangée (sur vérins). Ici Chevrolet propose bien plus que du dépannage. La modularité globale est moins étudiée que sur le Freemont qui brille avec son système baptisé « Flip ‘N Stow ». Les sièges coulissent et s’escamotent sans résistance.
Lorsque le Chevrolet Orlando offre une capacité de 852 litres, le Freemont, lui en propose jusqu’à 1461 litres. Il faut nuancer une fois de plus en soulignant la différence de gabarit. Et pour le coup l’Orlando n’est pas totalement ridicule. Dans les deux cas, le volume se libère en tirant sur la sangle située sur la dernière rangée.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération