Traditionnellement, les prix sont très élevés chez Mercedes, car les décotes sont lentes, très lentes. Une chance pour les vendeurs, qui se transforme en malchance pour les acheteurs. En effet, les marques Premium, grâce à leur image de marque en béton, à une qualité de fabrication et à un vieillissement qui se passe souvent bien, coûtent plus cher à acquérir, même d'occasion.
La dernière Classe C n'échappe pas à la règle. Il faut toutefois distinguer les meilleures affaires, les "premiers prix" et les prix moyens de marché.
Si vous êtes attentif et réactif, vous pourrez par exemple tomber sur une version diesel 220 Bluetec Fascination BVA 7 de 9 mois à – 25 % (40 000 € contre 53 200 € neuf). La décote classique Mercedes serait pourtant de – 18 % pour 12 mois…
Également, on trouve quelque 220 Bluetec Executive dans les – 18 % pour 6/8 mois. Mais ces bonnes affaires ne restent pas longtemps en annonce, et c'est compréhensible.
La décote moyenne se rapproche de l'habituelle. En effet, la plupart des prix affichés se situent entre – 12 et – 13 % sous le prix du neuf, en ayant tenu compte des options souscrites. C'est du classique, et ça ne permet pas de faire de très bonnes affaires.
Les rares versions essence, par contre, décotent plus vite. Si vous êtes client, là vous pourrez faire une meilleure affaire que pour un diesel, car les – 20 % sont la norme… Presque à conseiller, car une version essence 200 de 184 ch est tout à fait agréable.
Par comparaison, les mandataires, qui vendent donc du neuf, proposent des prix à – 13 % pour des autos de provenance européenne, et au mieux 10,5 % de rabais sur une auto de provenance française. Cela rend caduques beaucoup de propositions en seconde main, sachant qu'en plus le kilométrage oscille alors entre 2 000 et 13 000 km… C'est donc à bien réfléchir, sauf pour ceux qui sont allergiques aux mandataires, ou qui seront suffisamment réactifs pour décrocher les meilleures affaires à – 20 %.
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