Ce n’est certes pas la première fois que l’on verra des GT3 courir dans des compétitions estampillés ACO (il y eut des précédents en ILMC en Chine), mais après l’ouverture des ELMS aux GT3 on voit mal se qui les empêcherait de gagner, à l’avenir, encore du terrain. Après les ELMS, il y a de fortes chances à parier que les GT3 pourront prochainement être acceptées en ALMS, de l’autre côté de l’Atlantique.
Si les GT3 arrivent en ELMS c’est d’abord pour remplir des grilles de départ dont les FLM sont malheureusement absentes, alors que les organisateurs comptaient sur elles pour venir grossir les grilles après l’interdiction des LMP1. Mais force est de constater que le manque de FLM allié à la demande d’écuries d’aligner des GT3, moins coûteuses tant à l’achat qu’à l’entretien que les GTE (ex-GT2), aura obligé l’ACO à infléchir ses positions.

Du coup, ne peut-on pas d’ores et déjà pronostiquer l’arrivée future des GT3 en WEC et aux 24 Heures du Mans ? Des GT3 dont la diversité de l’offre constitue aussi un atout. Faut-il alors aussi parier sur la disparition, à terme, des GTE ?
Au moment où le World GT promet des « GT3+ », ne s’achemine-t-on pas vers un GTE-AM à l’avenir basé sur des GT3 classiques et un GTE-Pro basé sur des GT3 spécifiquement développées pour l’endurance ?
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