Pour ce comparatif, nous avons opposé les motorisations les plus répandues et non "malussées" 1.7 CDTi 110 ch BVM 6 pour l’Astra contre le nouveau 1.6 TDi 105 ch BVM 5 pour la Golf. Deux motorisations à faible émissions qui bénéficient d’un bonus de 100 €. Mention spéciale au TDI de VW qui ne rejette « que » 119 g de CO2/km contre 124 g de CO2/km pour le vieux CDTi d’Opel (124 g de CO2/km).
De conception plus ancienne le 1.7 CDTi d’origine Isuzu, ne soutient pas la comparaison face au tout nouveau TDi de VW, plus sobre, plus souple, bref plus agréable. Cette version 110 ch et la présence d’une boite à 6 rapports, qui plus est agréable à manœuvrer, limitent l’appétit du CDTi. Une moyenne de 5.8l/100 km relevée. Les 110 ch nous ont semblé justes pour vitaminer les 1430 kg de la compacte. Miser sur le CDTi 125 ch paraît conseiller pour un agrément supplémentaire (le 1.6 Turbo 180 ch, lui recommander pour le dynamisme). Cette nouvelle Astra mériterait un diesel de conception récente pour honorer cette nouvelle plateforme. Le 1.6 TDi apparaît donc plus performant pour un usage polyvalent. D’autant que son poids est beaucoup plus contenu (1263 kg). Son rendement est encore meilleur lorsqu’il est associé à la boite DSG.
Au registre du comportement, l’Astra progresse grâce à un châssis bien né. Premièrement en confort. L’amortissement est beaucoup mieux travaillé. Proche de celui de la Golf. Mais pas encore au niveau… Même constat pour les sièges, encore fermes. Rappelons que l’Astra, comme la Golf peuvent bénéficier en option d’un châssis Piloté.
L’empattement plus important sur l’Astra lui garantit une plus grande stabilité que la Golf à haute vitesse… mais une maniabilité en retrait. La direction typée souple est en revanche un régal à utiliser en ville. On prend plaisir à manœuvrer la production d’Opel en agglomération.
Les dessous de la Golf nous ont paru plus efficaces que ceux de l’Astra. Plus maniable, plus légère et incisive. L’assistance de direction électrique reste une des meilleures du genre. Le freinage se montre irréprochable et l’ESP régule plus tardivement qu’auparavant, ce qui ajoute au plaisir de conduite. Au total, la Golf VI offre un comportement dans le haut du segment. L’Astra progresse, mais on sent qu’il lui reste un cap à franchir pour se mettre au niveau de la Golf.
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