A son lancement, le Korando sera disponible avec une seule et unique motorisation : un quatre cylindre diesel (e-XDi) de 175 ch. Un autre bloc, de plus faible cylindrée fera son apparition dans le futur, ainsi qu’une motorisation essence. La version 175 ch proposée ici est une (énième) évolution importante de l’antique 2.0 diesel Mercedes. Un moteur répondant aux normes Euro V qui développe la bagatelle de 175 ch et un couple conséquent de 360 Nm. Moins agricole que ses prédécesseurs, le 2.0 du nouveau Korando a fait l’objet d’une insonorisation soignée. L’agrément est au rendez-vous. C’est mieux, certes, mais pas au niveau d’un dCi de l’alliance (Renault/Nissan) ou d’un TDi du groupe Volkswagen. Des efforts sont toutefois à constater. Le couple est bien maitrisé par le train avant, et le nouveau Korando se montre prompt à réagir. La consommation de notre version 4X2 s’est élevée en moyenne à 9l/100 km, sur un parcours majoritairement montagneux. Un niveau correct pour la puissance proposée. Le taux d’émissions risque quant à lui de freiner l’ardeur des clients intéressés. La version la plus « propre » (Korando XDi 4X2 BVM) rejette au bas mot 157 g de CO2/km. Soit un malus de 200 €. Ceux qui souhaiteraient profiter d’une boite auto s’exposeront à un malus de 1600 €, en deux comme en quatre roues motrices. Car le Korando bénéficie comme son concurrent, le Nissan Qashqaï d’une offre 4X2 ou 4X4.
Apte aux voyages
Le passage au châssis monocoque a rendu le Korando plus apte aux voyages. Il rejoint ainsi la concurrence sur les thèmes de la polyvalence et du confort. Malheureusement pas sur celui du dynamisme. Ce Korando se montre en effet moins incisif qu’un Tiguan et moins précis qu’un Qashqaï. Mais nettement au dessus des productions précédentes (Actyon, Kyron, Rexton). Ce qui est plutôt encourageant pour le renouveau de la marque. .
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