Nous avons commencé la semaine avec une Ferrari F40. Rien d'étonnant à vous présenter aujourd'hui sa remplaçante, la F50.
La F40 a instauré de nouveaux standards dans le monde de l'automobile sportive. Ses lignes ont marqué toute une génération, et les coups de butoir assénés par sa mécanique ont traumatisés à tout jamais ceux ayant eu la chance de l'essayer. De plus son statut d'icône est symbolique étant donné qu'il s'agit de la dernière supercars née sous la houlette d'Enzo.
Pour relever le défi, la F50 offre un concept de véritable F1 de route avec une structure réalisée en matériaux composites permettant d'avoir une base légère, rigide avec une optimisation de la répartition des masses. La suspension comme le freinage suivent le même chemin, avec un développement sérieux et cohérent. Le but étant de permettre à la mécanique de s'exprimer pleinement, et la exit le V8 biturbo de la F40 au profit d'un V12 atmosphérique d'une puissance de 520 chevaux.
Un gain de puissance par rapport à son ainée, mais aussi un poids évoluant considérablement avec 1350 kilos. Alors les performances régressent d'une manière générale avec un 1000 mètres départ/arrêté avalé en 21,7 secondes (contre 21 secondes), alors que la vitesse de pointe gagne symboliquement 1 km/h.
Si son esthétique ne fait pas l'unanimité, elle bénéficie d'une identité unique et d'une aura particulière.
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