Deux vrais franchisseurs et un SUV doué ont été choisis début 2003 par les lecteurs de 4x4 Magazine pour accéder à la finale pour élire le 4x4 de l’Année ( jury composé essentiellement de journalistes spécialisés ). Le Land Cruiser a remporté le trophée face aux deux prestigieux challengers : un Volkswagen Touareg qui manque de débattements de suspensions dans les chemins creux et un Range Rover trop ferme et franchement inconfortable à l’arrière hors bitume. Par cinq voix au deuxième tour de scrutin contre quatre au Range, le Toy a certes gagné de peu. La différence s’est faite grâce à des tarifs plus démocratiques que ses rivaux et à son homogénéité sans failles. Y compris pour son gros Diesel.
A noter que ce 4 cylindres 3 litres 165 D-4D 163 ch lui avait déjà valu ces lauriers en 2001 sur l’ancienne génération. A l’époque, je me rappelle avoir voté pour lui sans hésitation, n’ayant à lui reprocher que sa ligne banale et quelques babioles.
Un plus grand sex-appel
Le Land Cruiser commercialisé en 2003 fait preuve sans difficulté d’un plus grand sex-appel. La carrosserie gagne quelques centimètres en longueur et en largeur, tout en affinant son aérodynamique qui passe d’un piètre Cx de 0, 42 à un correct 0,38. Fidèle au châssis-échelle séparé et au train arrière rigide, le Land évolue positivement dans tous les domaines. L’un des principaux changements provient de la transmission intégrale qui adopte un différentiel central de type Torsen (avec possibilité de blocage) qui envoie en adhérence normale 60 % du couple aux roues arrière (variation entre 47 et 51 % selon les besoins), contre un intangible 50/50 entre les deux trains avec l’ancienne liaison interponts.
Une centaine d’exemplaires par an
L’adjonction à la gamme d’une motorisation à essence en avril 2003 est quasiment passée inaperçue. Si en Europe, les ventes de 4x4 six cylindres à essence représentent environ 40 000 unités par an, en France elle avoisine les meilleures années le millier de véhicules. Toyota compte réaliser chez nous entre 1 et 2 134514880es ventes de Land Cruiser en V6, soit au mieux une centaine d’exemplaires écoulés annuellement. Un nuage d’essence dans un océan de gazole, qui confortera à peine le Land Cruiser à la tête des 4x4 traditionnels (chez Toyota, on parle maintenant de SUV classiques !), avec 8 000 unités vendus en 2003, raflant 35 % d’un créneau estimé à 22 000 unités.
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