La concession Renault Kerkhof & Visscher qui distribue les modèles Renault Sport mais aussi la Nissan GT-R est composée de responsables actifs. La maison française ne leur offre pas les chevaux que tout le monde attend, pas de problème, ils décident de la concocter eux-même. Voici comment est née la lignée E-Motions qui va s'attaquer aux produits RS. La première à subir les assauts du bistouri batave est donc la Mégane RS. La chirurgie a été lourde car en plus de lui donner un look, les tripoteurs de Hollande ont également revu les freins (Brembo et Ferodo, durites acier, liquide compet'), offrant même en option la possibilité de monter des disques et étriers de Megane Trophy V6 ! Cette ajustement du freinage a été rendu nécessaire par le travail effectué sur le moteur. Grâce à un boîtier électronique reprogrammé, un échappement sport, un intercooler intermédiaire, la Megane R.S. E-Motions envoie désormais 310 ch et 400 Nm de couple sur le parquet. Une inconnue de taille : on ne sait pas comment ils transitent sur le train avant. De façon désordonnée ou pas ?
On ne s'attardera pas sur l'habitacle capitonné très GT-R Egoist pour évoquer les jantes en magnesium et le gain total de 40 kg sur l'auto. Chris Visscher avoue que ses gars travaillent sur une version hardcore de cette Megane avec un objectif en tête : lui faire perdre 150 kg en lui retirant notamment la banquette arrière, façon R26-R. Le rapport poids-puissance recherché sera sous les 4kg/ch. Par la suite, la philosophie E-Motions sera déclinée sur les autres modèles Renault Sport et probablement sur la Nissan GT-R.
Via autoweek
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