Dernière étape avant l’officialisation de l’accord passé entre Renault-Nissan et Daimler, hier avait lieu un conseil d’administration extraordinaire à Boulogne-Billancourt, au siège de Renault, afin d’informer l’actionnaire principal du groupe et d’obtenir son accord : il s’agit de l’Etat français, qui détient toujours 15,01% de participation. A l’issue de cette réunion, réalisée donc en présence de Christine Lagarde, ministre de l’Economie, et Christian Estrosi, ministre de l’Industrie, le projet a été validé.
Dans les faits, il se traduit par un échange égal de participation : Daimler prend 3,1% de Renault et 3,1% de Nissan dont 44% appartient à la marque au losange, et de leur côté, Renault comme Nissan prennent chacun 1,55% de Daimler. Ce geste symbolique est le préambule pour une coopération industrielle poussée où chacun apportera son expérience dans le secteur où il excelle : les petites automobiles pour Renault qui devrait développer la prochaine plate-forme commune Smart/Twingo et combler les lacunes du groupe allemand dans le domaine, les voitures électriques et les batteries pour Nissan qui recevra en échange les excellents moteurs de fortes cylindrées de Daimler pour sa filiale de luxe Infiniti.
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