Le Mazda CX-7 s’apparente plus à un break surélevé (sur base de la familiale Mazda 6) qu’à un véritable SUV, bref il s’agit d’un véhicule qu’on peut classer dans le rayon des crossovers de moyen gabarit. A l’extérieur, le restylage du CX-7 concerne une nouvelle calandre inférieure agrandie et pourvue d’un entourage argentée pour un look plus haut de gamme, de nouveaux inserts d’antibrouillards et une moulure chromée courant au bas des portes sensés renforcer la qualité perçue, un bouclier arrière redessiné et un becquet de toit surdimensionné, et enfin des jantes alliage redessinées (18 ou 19 pouces) au profil plus sportif.
Raisonnablement spacieux afin d’accueillir convenablement une famille de 4 ou 5 personnes, il propose néanmoins un rapport habitabilité/encombrement plutôt passable. En compagnie du Hyundai Santa Fe, il fait partie des plus longs SUV et crossovers de gabarit médian avec 4,68m (4,70 m avec les portes plaques d’immatriculation). Contrairement au coréen et à une poignée d’autres SUV plus menus, il n’est pas disponible en version 7 places, ou plus exactement en 5 + 2 avec deux places de secours en troisième rang. Le coffre offre une capacité de chargement également dans la moyenne avec 455 litres. La modularité ne sort pas de l’ordinaire, mais elle est bien conçue. La banquette 40/60 se replie en tirant simplement un levier sur le côté du coffre (système karakuri). Dans cette configuration deux places, le volume atteint 774 litres au bandeau et 1 348 litres en chargeant jusqu’au pavillon. Sans être un tracteur émérite comme certains 4x4 purs et durs, le CX-7 Diesel offre une capacité de remorquage honorable de 1 800 kg, soit 350 de mieux que la version à essence
A l’intérieur, toujours bien agencé, les évolutions sont multiples. On trouve de nouveaux garnissages et revêtements de planche de bord pour une meilleure qualité perçue, un couvercle de console centrale/accoudoir en uréthane plus solide (et confortable), des accoudoirs de porte (avant et arrière) avec revêtement moussé plus cossus, un volant redessiné, des compteurs avec éclairage circulaire de couleur bleu à aiguilles blanches et cadrans à effet tridimensionnel, une planche de bord remaniée à deux niveaux avec affichage multi-information MID. Ce dernier, implanté au-dessus des les ouïes de ventilation centrales (à cerclage chromé traité anti-éblouissement), intègre les informations conducteur, l’image de la caméra de recul et l’écran du système de navigation. On en retiendra une belle qualité d’ensemble, en progression pour la qualité des matériaux, mais l’écran LCD haute résolution de 4,1 pouces intégré à l’affichage multi-information est trop petit pour une lecture facile de la cartographie du système de navigation, par ailleurs assez simple d’utilisation.
Disponible en une seule finition Performances, le CX-7 MZR-CD 2.2 173 ch propose un équipement de série très complet comprenant également un système audio compatible Bluetooth (permettant de raccorder un lecteur audio portable via une connexion sans fil et de le commander à l’aide des commutateurs de la console audio ou du volant), des sièges au bon maintien revêtus de cuir à réglage électrique à l’avant qui gagne désormais une fonction mémoire 3 positions côté conducteur, des rétroviseurs rabattables électriquement, etc. A un peu moins de 37 000 €, le CX-7 offre un rapport prix/équipement alléchant.
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