Simon Fuller devient le manager de Lewis Hamilton

Lewis Hamilton a annoncé qu’il serait désormais managé par la société de management « XIX Management » de Simon Fuller, qui gère déjà les intérêts du footballeur David Beckham et du tennisman d’Andy Murray.

Le pilote McLaren met un terme à une saga, qui a débuté à la fin de la saison 2009. La carrière d’Hamilton était jusqu’alors gérée par son père, avant qu’il ne décide de s’en séparer. L'ancien champion du monde, Mika Häkkinen, avait un temps proposé ses services, mais la proposition du Finlandais n'avait pas donné de suites favorables. Une saison 2010 en demi-teinte, perturbée par des problèmes personnels, a sans doute accéléré la décision du britannique. L'arrivée d'un manager devrait lui permettre de se concentrer à 100% sur son pilotage dès la première course de la saison à Melbourne. « C’est important pour moi d’avoir pris mon temps pour prendre une décision car elle devrait être bonne pour ma carrière et mon futur à long terme, précise le pilote McLaren. J’ai parlé à beaucoup de sociétés depuis plusieurs mois, mais j’ai senti que Simon Fuller à travers son équipe XIX Management ne voulait pas seulement m’aider à devenir un meilleur pilote, mais ils partagent mes ambitions à plus long terme. Je suis impatient de travailler plus étroitement avec eux. »

De son côté, Simon Fuller se réjouit du choix de Lewis Hamilton, un pilote qu’il apprécie particulièrement. « Comme tout fan britannique, j’ai admiré avec fierté et admiration ses réalisations, remportant le championnat du monde à un si jeune âge. Il ne s’agit pas seulement de l’un de sportifs de sa génération, il deviendra, je le crois, l’un des meilleurs sportifs de tous les temps. C’est un honneur de collaborer avec Lewis dans ce qui sera une étape très excitant de sa carrière. »

Cette décision n'est toutefois pas totalement le fruit du hasard. Si Anthony Hamilton se réjouit de la décision de son fils, il admet avoir déjà rencontré l'intéressé par le passé. « Lewis a sagement pris son temps afin de trouver la bonne personne pour s’occuper de lui. J’ai rencontré Simon il y a quelques années et il était en tête de la liste de mes potentiels remplaçants. Je suis content de voir qu’en deux ans, Lewis s’est fait sa propre opinion de Simon et a pris sa propre décision. »

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