Moins large, plus haute que la berline, la version Sports Wagon voudrait nous faire croire que l'Impreza s'est assagie. Qu'elle est devenue "raisonnable" et qu'elle a développé sa sociabilité en même temps que son coffre. La réalité est tout autre. Aussi, ne vous fiez surtout pas aux apparences. Car si elle sait être civilisée, elle n'en demeure pas moins bestiale à la moindre sollicitation de la pédale de droite. Finalement, cette Subaru Impreza WRX SW, n'est ni plus ni moins qu'une WRX Berline à qui on a rajouté du coffre, des barres de toit et tronqué les élargisseurs d'ailes pour tenter de la faire passer pour plus sage qu'elle ne l'est. Un petit tour du propriétaire s'imposait, afin de démasquer le loup qu'elle cache sous le capot.
Une esthétique lissée mais toujours aussi bestiale
Extérieurement, le pari est presque réussi. L'Impreza avec cet appendice arrière supplémentaire et ses ailes dégonflées serait presque crédible dans le rôle de la berline familiale assagie. Mais voilà, ses jantes de 17 chaussées en 215/45 et surtout son énorme naseau sur le capot trahissent la présence d'une cavalerie musclée. Hormis ces détails d'importance, son regard de faucon et la bouche béante de son spoiler encadrée par les phares antibrouillard sont identiques d'efficacité à ceux de la version berline.
Ainsi, si la ligne a été affinée, si Subaru a réussi à alléger l'ensemble pour le rendre plus "acidulé", l'Impreza WRX SW ne perd pas pour autant son caractère. Et avant même de monter à son bord, la violence sportive se fait déjà sentir.
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