Avec ses 4,70 m, la Cascada réclame une plus grande attention en ville et pendant les manœuvres que la Mégane CC. Passé ce cap, l’allemande se révèle être une excellente routière sans une once de sportivité, malgré un train avant d’OPC (filiale sport). L’amortissement est typé confort avec une excellente filtration des aspérités. Un amortissement piloté est proposé en option (850 €) pour les plus « sportifs », mais n’offre que très peu d’intérêt selon nous, tant la Cascada est lourde (1 750 kg) et encombrante à conduire. Les suspensions classiques suffisent amplement. La Mégane, elle, offre un comportement dynamique plus équilibré. La caisse est mieux maintenue en virage et le train avant moins feignant. Mais sur les grands trajets, le faible espace aux jambes et l’amortissement un plus ferme s’avèrent moins confortable pour les passagers. Toit ouvert, c’est l’allemande qui protège le mieux ses occupants. Les sièges plus incurvés et les fenêtres plus hautes rendent les voyages moins difficiles aux places arrière.
L’Opel Cascada est lourde. En conséquence le catalogue des motorisations est bien plus puissant (jusqu’à 200 ch) que celui de la Mégane dont le fleuron culmine à 130 ch. Nous avons choisi d’opposer le 1.4 T de 140 ch au Tce 130 de la Mégane. Ce 4 cylindres essence s’apprécie davantage pour sa sonorité discrète et sa très grande souplesse que pour ses accélérations foudroyantes. Le couple maxi (200 Nm) suffit tout juste à mouvoir le gros bébé (1750 kg dans cette version). En résultent des consommations qui flirtent avec les 11 l/100 km. On vous recommandera d’opter pour le 170 ch au minimum. Chez Renault c’est l’excellent 4 cylindres Tce dans sa définition 130 ch qui s’acquitte de la tâche. Ce moteur souple, sobre (8l/100 km) et performant subit moins de contrainte en raison d’un poids plus contenu (1 515 kg).
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