Ford est l’un des constructeurs les plus rigoureux en matière de châssis, pourtant l’Ecosport avec sa garde au sol surélevée et son amortissement souple (une mise au point adaptée aux marchés émergents) n’est pas vraiment fidèle aux standards de la marque. Les ingénieurs ont donc eu la mission d’améliorer les qualités dynamiques du crossover sans faire flamber les prix.
La garde au sol a été réduite de 10 mm, le tarage des suspensions revu et la barre de torsion à l’arrière a été rigidifiée. Le résultat n’est pas flagrant, à voir au volant de la version Titanium S équipée du châssis sport avec ESP recalibré et jantes 17’’. Ici, le petit SUV prend toujours autant de roulis et sous-vire dès que les courbes se resserrent. Il est davantage à l’aise en ville du fait de sa nouvelle compacité et de son rayon de braquage réduit. Le niveau de confort aurait pu être bon si l’insonorisation, pourtant retravaillée, avait été plus efficace. En effet, notre essai sur une centaine de kilomètres nous aura permis d’étudier dans les moindres détails les vocalises du 3 cylindres 1.0 Ecoboost 125 ch.
Ce moteur pétri de qualités est l’un des rares points forts de l’Ecosport. Il s’acquitte parfaitement de la masse en mouvement (1275 kg) sans jamais montrer de signe de fatigue. En prime, il est sympa avec le porte-monnaie du fait de sa soif modérée (6,1 l/100 km relevé durant notre test). Ford proposera même une déclinaison 140 ch, celle des Fiesta Red et Black edition, sur la finition Titanium S attendue pour janvier. En diesel, le 1.5 TDCi a été reconduit avec une puissance en augmentation (95 ch). Pour bénéficier d’une boîte automatique, il faudra se rabattre sur le moteur essence atmosphérique de 1.5 litre Ti-VCT 112 ch.
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