Complètement dépassé de par sa conception comme par son manque de mise au point, le châssis de la Golf IV R32 dévoilé il y a un an (et de quelques versions puissantes auparavant), nous laissait penser que la Golf V devrait évoluer sur ce point. Espoir entrevue avec le Touran et l’A3 qui se confirme aujourd’hui. Pour commencer, l’assemblage de la coque par cordons de soudure continue au laser qui remplace les traditionnelles soudures par points améliore la rigidité. La-dessus, ou plutôt en-dessous, le train arrière mutibras inauguré par le Touran et repris par l’A3 remplace les bras tirés de l’ancienne génération. Il assure un plan de roues optimal et un guidage rigoureux dans toutes les situations. L’amortissement bien plus efficient sur les ondulations (pompage disparu) et sur chaussée dégradées permet enfin de garder la bonne trajectoire.
Train avant précis, train arrière qui se cale rapidement, le châssis garantit désormais une grande sécurité alliée à une efficacité en net progrès. Un équilibre digne de la 307 par exemple. En situation d’évitement ou à l’attaque, elle ne lève plus la patte, autrement dit la roue arrière intérieure au virage. Les photographes vont verser une larme. L’ESP et l’antipatinage de série sur le 140 ch interviennent à bon escient, et pas trop souvent.
Freinage : puissant et endurant
Avec des disques aux quatre coins, amplificateur d’urgence et ABS discret, le freinage ne manque ni de puissance, ni d’endurance. Enfin, le plaisir de conduite n’est pas obéré par la direction à assistance variable électrique, bien paramétrée –au moins sur la 140 ch.
Compromis comportement/confort
Le compromis comportement/confort progresse également. Pour un filtrage à peu près correct aux petites vitesses, il faut néanmoins oublier le châssis Sport et surtout les roues de 17 pouces (en série sur Carat), l’idéal serait celles de 16 (en série sur Sport qui hérite aussi de la suspension surbaissée), tandis que la monte standard des versions Trend et Confort en 195/65 R15 diluent les qualités du châssis. Le confort de suspensions ne vaut bizarrement pas celui du Touran (à monte comparable), ni même celui d’une 307 ou d’une Mégane, plus ouaté.
Ceci dit, l’amortissement molasson ou d’un inconfort total (sans éviter les percussions) selon les versions de la Golf IV est bien oublié.
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