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La marque DS qui veut représenter le luxe et la volupté au sein du groupe automobile français PSA aurait-il raté le coche de l’année 2015 ? Les chiffres auraient tendance à le démontrer. Dans un marché tricolore en progression de 6,8% en données brutes, DS a vu ses immatriculations reculer de 4,7%. Pendant ce temps les cousines Peugeot grimpaient de 7,3% et les sœurs Citroën de 0,8%. De quoi avoir le spleen en vue de la campagne 2016 ? Que nenni.

Le marché français a connu une belle année 2015 (+6,8% en volume), performance d'autant plus méritoire qu'elle ne doit rien à des dopages de type prime à la casse. Pour autant, ce résultat ne peut masquer une autre réalité: parmi les 100 modèles les plus vendus, certains ont bien souffert. Et notamment quelques stars, telles que les BMW Série 3 (-23,9%) Volkswagen Golf (-11%) et autres Dacia Duster (-14,1%). Voici le « Flop 30 » 2015, qui constitue un bon indicateur aux acheteurs: sur nombre de ces modèles qui peinent à remplir leurs objectifs de vente, les concessionnaires seront plus enclins à discuter les tarifs...

Renault Truck Defense (RTD), qui est la propriété de Volvo depuis déjà 2001, vient d'annoncer une bonne nouvelle : RTD a réussi à remporter le marché du renouvellement de quelque 450 véhicules dédiés aux forces spéciales françaises, qui utilisait, selon la direction générale de l'armement, des véhicules « usés par le rythme de leur engagement ».

Lorsque l’on parle de véhicule de transport avec chauffeur, connu sous le trigramme VTC, on pense tout de suite à Uber. Une enseigne qui s’est appropriée l’image de précurseur en bousculant à ce point les codes de la profession du transport de la personne qu’elle se retrouve plus souvent qu’à son tour dans les prétoires des tribunaux. Mais Uber n’est en fait qu’un nom parmi d’autres qui pèsent économiquement aussi lourd. Prenez le cas de Lyft. Ce concurrent direct du premier cité vient de séduire la General Motors qui va lui donner 500 millions de dollars.

L’an 2015 a profité aux voitures neuves et a été favorable au marché de l’occasion. Mais pas que. On apprend que l’exercice a aussi été sympathique pour des véhicules électriques. A tel point que ces derniers tutoient à présent les 1% symboliques du volume écoulé dans l’hexagone. Le résultat d’un bond de 64% des ventes. Logique, me direz-vous, dans une conjoncture marquée par l’opportunité d’aides conséquentes pour l’achat de ces engins. Oui, mais dans le même temps, les prix à la pompe ont aussi chuté.

C'est hier que le nouveau barème 2016 du bonus écologique a été mis en place et, comme chaque année, un tour de vis supplémentaire a été effectué.

Associé à Fiat depuis des dizaines d'années via une participation au capital du constructeur de Turin, Ferrari a officiellement signé les papiers du divorce hier. Le constructeur de supercars prend en effet le large seul, et après son entrée en bourse à New York, c'est maintenant au tour de la bourse de Milan d'accueillir le cheval cabré.

Depuis l'affaire Volkswagen, la cote du diesel n'est plus forcément aussi importante qu'auparavant. Elle pourrait même être totalement nulle aux Etats-Unis, au Japon et en Chine. C'est en tout cas ce que croit le numéro un de Continental, fabriquant de pneus et de matériel pour l'automobile.

La semaine dernière, le CCFA (comité des constructeurs français d'automobiles) a publié ses chiffres pour le mois de décembre et pour l'année 2015. Le marché français s'est très bien porté avec plus de 6 % de croissance, et les constructeurs tricolores s'en sont bien sortis. Renault parvient à hisser sa Clio sur la plus haute marche du podium dans le classement des meilleures ventes de 2015.

Le marché de l’automobile tricolore n’a pas terminé son exercice 2015 avec la gueule de bois. Pour peu, on parlerait presque d’une santé de fer avec ce dernier thermomètre du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Ainsi, les immatriculations de voitures neuves ont augmenté de 12,5% en données brutes le mois dernier en France par rapport à décembre 2014, permettant au marché automobile français de signer sa première véritable hausse annuelle depuis quatre ans. Mieux, ce sont les constructeurs compatriotes qui tirent au mieux leur épingle du jeu.