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Saab n'est plus depuis maintenant deux ans. Le constructeur a beau avoir été racheté par un groupe chinois (NEVS), la vie de la marque scandinave n'a pas pour autant repris son cours. Les difficultés financières s'étant accumulées, il était temps pour NEVS de revendre le bébé suédois après seulement deux ans d'acquisition. Selon les dernières informations, ce serait l'indien Mahindra qui serait le mieux placé pour le rachat.

Clap de fin pour le coupé asymétrique Hyundai Veloster en Angleterre. Ce marché friand de vraies sportives n'a pas été sensible à l'offre proposée par le constructeur coréen.

Tout le problème de Tesla est que la forte valeur du groupe réside dans sa capitalisation boursière, et non dans les profits générés par les ventes d'autos puisque Tesla est à mille lieues de gagner de l'argent sur chaque vente de Model S. Un signal d'alerte a d'ailleurs été donné hier avec une action qui a chuté à 206 dollars après avoir atteint 223 dollars vendredi dernier. Une grosse chute alimentée par une autre baisse : celle du prix des carburants aux Etats-Unis.

Faute de ventes suffisantes, Suzuki a décidé d'arrêter purement et simplement la production des deux plus grandes autos de son catalogue, la berline Kizashi et le SUV Grand Vitara. Ils ne seront normalement pas remplacés, Suzuki préférant recentrer ses investissements sur des véhicules plus compacts.

Comme chaque année, le groupe L'argus organise les trophées éponymes qui récompensent une auto dans chaque catégorie (ou plutôt chaque segment). Pour l'édition 2015, L'argus a partagé les récompenses en quatre catégories différentes (et un trophée pour les utilitaires). Une seule française remporte une palme : la Renault Twingo, dans la catégorie citadine et polyvalente.

Voilà un an que la seconde génération de Peugeot 308 et son succès est indéniable : elle est depuis mai dernier dans le top 5 des immatriculations de voitures neuves et accède au mois de novembre à la troisième place.

Volkswagen veut devenir numéro un mondial dans l'automobile, mais pour cela, il faut être bon partout, ce qui n'est pas le cas actuellement puisque Volkswagen peine en Amérique du Nord. Avec 108 usines à travers le monde et des QG détachés sur tous les continents, le groupe Volkswagen est une énorme barque à mener. Le directeur du comité d'entreprise a annoncé que le pouvoir allait être un peu plus décentralisé pour donner de l'envergure aux différentes unités locales de VW Group.

Le plus gros problème d'Opel depuis de nombreuses années, bien avant le produit, c'est l'image de marque. Le blitz a longtemps eu du mal à trouver sa place et à se faire une réputation au milieu des autres généralistes, mais selon la chef du marketing d'Opel, le constructeur serait actuellement en train de réussir à changer son image.

Le nouvel Espace débarquera le printemps prochain sur le sol français, et pour préparer la venue du nouveau haut de gamme au losange, le constructeur s'est donné les moyens de réussir, en tout cas sur le papier, en impliquant au passage largement les gens de Daimler dans le processus d'augmentation de la qualité. Le « cap sur le haut de gamme » de l'usine de Douai est un slogan mis en avant par Renault.

Il faudra s'en convaincre, il n'y a pas à proprement parler un modèle allemand. Soit une organisation industrielle et sociale travaillant pour le bien de tous et l'ensemble d'une population ainsi sur les rails d'un avenir radieux. En revanche, il y a bel et bien le rythme d'une mondialisation faisant émerger des pays avides de conquêtes, aux richesses croissantes, et aux politiques douanières imposant les vendeurs à s'installer sur place. Et donc à quitter leur pays natal laissé à des employés de moins en moins utiles. Une implacable logique que l'Allemagne découvre avec effarement.