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Cette fois, le gouvernement français frappe fort sur les airbags Takata

Dans Economie / Politique / Politique

Cédric Pinatel

Après avoir uniquement ciblé Citroën dans ce qui ressemblait à une décision un peu hâtive, le gouvernement français exige cette fois le rappel des véhicules de toutes les marques en circulation équipés d’airbags Takata. Une mesure plus cohérente, mais qui va sans doute poser des problèmes d’organisation et de logistique.

Cette fois, le gouvernement français frappe fort sur les airbags Takata
Un technicien enlève un airbag Takata sur une Citroën. Photo : MaxPPP.

Le 11 juin dernier, un accident tragique s’est produit sur une voie rapide de Reims. La conductrice d’une Citroën C3 a perdu la vie après le déclenchement de son airbag à la suite d’un choc avec la rambarde de sécurité. L’autopsie avait confirmé la raison de sa mort : de graves blessures au visage à cause de projections mortelles depuis l’airbag, l’une de ces pièces Takata qui étaient en phase de rappel avec obligation de ne plus conduire le véhicule. Pour une raison administrative toute bête, la conductrice n’avait pas reçu le courrier lui demandant de venir tout de suite au garage avec sa voiture.

Quelques heures après cet accident dramatique, le gouvernement français a exigé l’immobilisation immédiate de tous les véhicules Citroën concernés par le rappel « stop drive » des airbags Takata encore en attente de traitement, mais pas ceux des autres marques. Une décision étonnante sachant que ces véhicules de Citroën n’ont pas plus de chance de provoquer un accident grave que ceux des autres marques, également équipés de ces pièces et concernés par ce souci.

Rappel pour tous

Mais cette fois, le gouvernement prend une décision plus rationnelle : la procédure de rappel immédiat avec ordre « stop drive » s’étend cette fois à tous les véhicules des autres marques également équipés de ces airbags Takata ayant vendu des voitures sur le territoire français. Avec deux niveaux d’urgence.

Tous les véhicules équipés d’airbags Takata non « traités » et fabriqués jusqu’en 2011 doivent immédiatement revenir au garage et ne plus rouler quelle que soit leur situation géographique. Pour ceux situés dans les départements d’Outre-Mer et en Corse (aux climats plus propices à ce risque technique), cet ordre s’étend aussi aux véhicules fabriqués après 2011. Les autres, plus récents mais situés en France métropolitaine, sont concernés par une simple procédure de rappel sans interdiction de conduite.

1,7 million de véhicules en « stop drive »

Avec les précédentes campagnes, le nombre de véhicules à airbags Takata concernés par la procédure « stop drive » est désormais de 1,7 million (800 000 s’ajoutent dans cette nouvelle procédure). Et cette procédure oblige tous les constructeurs à prendre leurs dispositions pour respecter la loi dans les plus brefs délais.

Les constructeurs concernés s’exposent à de grosses amendes en cas de non-respect de cette procédure et certaines situations vont poser problème : comment fait-on par exemple, dans le cas de cette propriétaire de Chevrolet Trax que personne ne veut traiter alors que la marque n’est plus disponible en France ?

Pour rappel, on connait la liste de tous les modèles concernés par le rappel Takata (avec ou sans stop drive).

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