Les 990 cm3 ont expiré leur dernier soupir dans une compétition officielle à Valence. L'occasion de dresser un bilan exhaustif de cette période de l'Histoire des Grand Prix de vitesse pour chacune des marques engagées.
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Devenir Champion du Monde, ça vous remue un homme. Surtout lorsque c'est le tout premier titre, dans une discipline où règne un ogre jamais repu de victoires et de titres, qui écrase véritablement de sa stature l'ensemble du plateau. Mais, cette fois, le Roi avait mis un genou à terre.
C'est officiel, l'écurie Gresini chaussera ses prochaines RC212V en Bridgestone. Une belle opportunité stratégique pour Honda qui verra ses machines rouler en gommes différentes, de quoi phosphorer sur les réglages et les capacités de chacun. Mais il paraîtrait que le blason ailé n'y soit pour rien.
Même si cette saison 2006 a été pour le moins calamiteuse pour nos pilotes français, il ressort qu'à son issue, on pourra quand même compter sur pas moins de trois tricolores pour le prochain exercice du Moto GP. Car en plus de Randy De Puniet et d'Olivier Jacque, duo confirmé ce Dimanche chez Kawasaki, Sylvain Guintoli se voit offrir le guidon de la seconde M1 Dunlop chez Tech'3.
Jorge Lorenzo a donc enlevé le premier titre à distribuer ce week-end, celui des 250. En terminant quatrième, devant son garde du corps Debon et son rival Dovizioso, il scinde la couronne mondiale dans la catégorie quart de litre. L'Italien à la Honda a fait ce qu'il a pu en donnant crânement le change aux Aprilia en début de course.
Que le plateau 125 se rassure, la nouvelle Aprilia n'est pas encore tout à fait invincible. La preuve, elle s'est faite battre par l'ancienne lors de cette dernière manche de Valence. Mais c'est parce qu'elle y a connu un souci technique qui l'a entravée vers la mi-course.
C'est une sacrée saison qui vient de s'écouler. Dont le sentiment pourrait être le suivant : si on peut s'accorder sur le fait que si Hayden avait été sur la M1 et Rossi sur la RC211V, le championnat aurait été plié depuis belle lurette, on ne peut pas dire que l'Américain a eu son titre au rabais.
Voilà une course historique dont on va longtemps parler dans les chaumières. Car non seulement ce Grand Prix de Valence a décerné le titre de Champion du Monde de la catégorie Moto GP, mais il a, en plus, été remporté par le nouveau Champion du Monde de Superbike. L'histoire est cocasse.
La superbe finale que l'on attendait a eu lieu. Et elle a rendu son verdict, avec une victoire incroyable du Champion du Monde Superbike 2006, Troy Bayliss, et la consécration d'un Nicky Hayden qui n'a pas craqué. Comme un champion, il a fait le départ qu'il fallait pour se positionner dans les trois premiers et finir sur la dernière marche du podium derrière les deux Ducati.
Paolo Campinoti est le boss du groupe industriel Pramac. Partenaire du team D'Antin, il a observé ces dernières saisons le milieu du Moto Gp et a décidé de passer la vitesse supérieure pour les exercices futurs. Plus question de faire de la figuration, rejoindre le haut du classement, telle est l'ambition.