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L'arsenal électronique pour traquer le délinquant routier dans le flot de la circulation quotidienne n'a plus rien à envier aux guerres électroniques qui ont cours de par le monde. Le drone n'est pas loin et se terre dans un système LAPI qui devait d'abord chasser le voleur de voiture mais qui s'amortit bien mieux en relevant les dépassements des vitesses autorisées. Un dispositif efficace, que la Cnil a néanmoins rappelé comme étant le seul apanage de l'Etat.

Ecoper de plusieurs PV, précisément au même endroit, exactement au même moment, peut paraître douteux. Et les juges peuvent y être sensibles. Maintenant défendre son dossier sur cet unique argument, ce n'est pas si simple.

Les nouvelles concernant la General Motors ont du mal à échapper à la redondance des rappels. Pour autant, il faut bien les signaler car la lassitude prélude à l'anonymat engendrerait l'amnésie porte ouverte à l'impunité. Bref, le groupe automobile américain marmonne que 269.000 véhicules supplémentaires vont rejoindre les déjà 30 millions d'unités qui vont occuper les ateliers.

Il y a quelques jours, nous apprenions que la marque coréenne Hyundai lançait une procédure de rappel concernant près de 900 000 voitures. À cette procédure, il faudra en rajouter trois nouvelles qui portent le nombre total de véhicule rappelés cette semaine à plus de 1,3 million.

En France, on voue un culte monothéiste au radar chasseur de vitesse pour une bible nationale sur la sécurité routière fiscaliste. Mais au sein de l'Union européenne, on a remarqué tout de même que la somnolence est l’une des principales causes d’accidents de la route en Europe. On dénombre ainsi plus de 100.000 drames causés par la fatigue chaque année sur les axes des Etats membres. Suffisant pour soutenir un consortium de sociétés visant à mettre au point des solutions technologiques permettant d’y remédier.

La fièvre des rappels bat son plein aux USA. Cette fois-ci c'est au tour de Hyundai de faire revenir près de 900 000 berlines Sonata au garage pour un souci sur la transmission pouvant causer un accident.

L'usage du téléphone portable en conduisant n'est pas pour rien dans les accrochages au quotidien. Dans le meilleur des cas, car répondre à un appel ou rédiger un SMS derrière un volant en pleine circulation peut aussi se terminer par des conséquences bien plus graves que de la taule froissée. En Grande Bretagne et en Belgique, on a décidé de ne pas joué aux abonnés absents sur le sujet. Contrairement à la France qui préfère les ondes radar.

C'est un phénomène de société qui résonne de manière dramatique sur le thème de la sécurité routière. L'usage de produits stupéfiants se généralise et les mêmes qui sombrent dans cette addiction prennent aussi le volant. Certains en ont même fait un élément de leur environnement professionnel, à l'instar des routiers. Les accidents qui se succèdent tirent la sonnette d'alarme et jettent une lumière crue sur le manque de moyens pour combattre ce nouveau fléau. Tout les budgets seraient-ils passés dans les radars ?

Volkswagen vient de lancer aux États Unis une campagne de rappel pour plus de 2000 exemplaires de sa Golf GTI dont un problème de barre stabilisatrice avant peut entrainer un blocage de la direction.

La voiture connectée est une réalité et elle commence à être prise en compte par l'ensemble des acteurs de l'automobile. Parmi eux, les assurances, qui avec des partenaires impliqués proposent des services qualifiés de ludiques et sécurisants. Exemple avec les enseignes Allianz et Tom Tom.