Après Harley-Davidson, Indian nouveau traître désigné par Trump ?
La guerre économique enclenchée par le Président américain Donald Trump avec le reste du monde commence à produire ses effets collatéraux. Avec la désagréable découverte par le locataire de la Maison Blanche d’un patriotisme mesuré de la part des marques compatriotes, dont la vocation est avant tout de vendre. Et non de se sacrifier pour le drapeau. Harley-Davidson a été le premier à mener une action corrective en annonçant une délocalisation de sa production. Indian prend le même chemin.
La marque de Milwaukee s’attire actuellement les foudres de Donald Trump qui fustige son manque de courage face à la nouvelle donne économique qu’il a créée en surtaxant l’aluminium et l’acier dans l’idée de garder des emplois aux États-Unis. Or, c’est le contraire qui menace. Harley-Davidson, pour échapper aux mesures de rétorsion logique des autres pays s’apprête à produire ailleurs que sur son sol. Depuis, pour le Président américain, Harley-Davidson n’est plus vraiment américain et se voit menacer de représailles…
Indian est l’autre icône américaine de la moto. Et elle semble se préparer à affronter la colère de Donald Trump puisque, elle aussi, pense à délocaliser. Car la marque du groupe Polaris voit dans cette situation un vrai danger à son expansion internationale et notamment en Europe. Cette guerre économique lui coûterait 15 millions de dollars après estimation.
Dans un e-mail, Jess Rogers du bureau de presse de Polaris, a expliqué : "les tarifs récemment imposés par l'Union Européenne ont exigé du temps, de l'énergie et de l'argent pour évaluer les futurs plans de travail. Ceux-ci incluent la possibilité de déplacer une partie de la production de modèles Indian destinés à l'Europe de l'Iowa à notre structure située en Pologne ".
Donald Trump va donc fulminer. On rappellera qu’il a aussi annoncé que son Administration négociait avec des marques étrangères pour qu’elles produisent aux États-Unis en lieu et place des constructeurs américains délocalisant, et fustigés ainsi dans un tweet présidentiel : "vous n'êtes pas de vrais Américains ».
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