C'est parti pour le mondial Superbike version 2011 qui a fait ses première gammes sur le tracé de Portimao. Emboitant le pas aux Supersport, le premier performer de l'année avant l'heure du déjeuner aura été Jonathan Rea et sa Honda aux nouvelles livrées Castrol.

Vous voulez soutenir un pilote Français engagé dans une saison de Grand Prix, en l'occurrence en Moto 2 ? Ceci au coup par coup et en espérant en retour non seulement de la visibilité, mais aussi un véritable service à la carte dont le programme relève du tour operator ? Valentin Debise a la solution pour vous.

La nouvelle nous vient des incontournables de GPOne. Valentino Rossi va aussi profiter des sorties des Superbike qui fleurissent actuellement du côté de Portimao ou qui font leur première apparition en Australie, pour grimper sur une 1198. Sauf que cette fois, ce n'est pas la moto qui sera testée, mais bel et bien le pilote.

C'est parti pour les essais hivernaux de Portimao, premier rassemblement de l'année du paddock des Flammini. Si, en Superbike, on note quelques absents, en Supersport, les forces en présence sont significatives avec les écuries phares de la catégorie.

Pendant que le reste du plateau 2011 du Superbike commence sa première confrontation de l'année sur le tracé de Portimao réservé pour l'occasion, l'équipe officielle BMW a esquivé le rendez-vous en s'installant déjà en Australie du côté d'Eastern Creek.

La liste des engagés 2011 en Supersport avait déjà validé le passage éclair de l'équipe transalpine BE1 de Triumph vers des Yamaha reprises à l'usine, qui les avait soigneusement conservées depuis la fin d'une glorieuse saison 2009 bouclée avec un titre mondial.

Ce sera la dernière représentation des 125 en 2011 dans un monde des Grands Prix qui fermera ainsi définitivement le chapitre deux temps de sa longue histoire. Pour autant, cette saison ne sera pas une campagne au rabais, et déjà parce que l'écurie championne du monde en titre a engagé pour défendre ses lauriers un certain Johann Zarco, Français de son état !

Les deux catégories intermédiaires du duo qui tient le haut de l'affiche en vitesse moto, soit le Moto GP et le Superbike, présentent encore une fois cette année, une grille de départ des plus fournie.

Bien que détenteur de la couronne mondiale 2010, Max Biaggi gardera son numéro 3 fétiche pour mener la revue du Superbike tandis que Jorge Lorenzo roulera avec le chiffre 1, emblématique d'un champion du monde en titre acquis en Grand Prix. Une consécration qui, pourtant, n'attire guère pour le moment les investisseurs comme un aimant.

Manuel Poggiali est un cas à part dans l'histoire des Grands Prix. Un mystère qui démontre toute la complexité et la fragilité de l'être humain qui se cache derrière le pilote. On a beau être talentueux, avoir été justement catalogué comme le nouveau Rossi, puisque, à vingt ans, on a déjà été champion du monde en 125 et en 250, on n'en est pas moins maître de son sort.