
Non, Kawasaki n'est pas la dernière usine sur la grille de départ du premier rendez-vous du mondial Superbike. Sur le tracé de Phillip Island, le Ninja a battu la munichoise S 1000RR, grâce à un Tom Sykes qui s'est placé au douzième rang.
Non, Kawasaki n'est pas la dernière usine sur la grille de départ du premier rendez-vous du mondial Superbike. Sur le tracé de Phillip Island, le Ninja a battu la munichoise S 1000RR, grâce à un Tom Sykes qui s'est placé au douzième rang.
Septième place pour Rea, le dix septième rang pour la nouvelle recrue Neukirchner, on a fait le grand écart à l'issue de la Superpole au sein des troupes Ten Kate pas vraiment à l'aise depuis l'entame du meeting à Phillip Island.
Il y a encore du travail à faire sur la S 1000RR dernière génération qui, pour le moment, ne semble pas marquer un grand progrès par rapport à la précédente version. Pour cerner le châssis, la cavalerie a été réduite et le fait est que si les progrès arrivent, ils sont à pas compté.
La barre est presque redressée du côté des tenants du titre. La R1 a retrouvé des couleurs en même temps qu'elle a abandonné certaines nouveautés si bien qu'à peine dans le top 10 lors de ses premières sorties, la Yamaha se retrouve sur le première et la seconde ligne à la veille de s'élancer pour les deux premières manches de la saison.
Le moral semble définitivement en berne du côté de Noale. Le tracé de Phillip Island ne fait pas de cadeau à la RSV4 qui souffre des mêmes maux que l'an passé, avec un châssis qui n'avale pas les bosses ni ne digère les grandes courbes du circuit australien.
Celui qui fait cet intéressant rappel historique n'est autre que l'inoxydable Noriyuki Haga. Dont la carrière n'est pas pour ainsi dire un long fleuve tranquille. Talentueux, le pilote est aussi insaisissable et imprévisible si bien que même apparemment à terre, il peut se révéler le plus dangereux des adversaires.
Se remettre dans le bain bouillonnant d'un mondial Supersport chaud comme la braise ne relève pas de la cure roborative. Mais plutôt du parcours du combattant. Si bien que s'y replonger après deux ans d'absence nécessite un certain temps d'adaptation.
Le dixième chrono synonyme de troisième ligne n'était pas exactement ce que Fabien Foret espérait à l'issue de la première qualification de l'année en mondial Supersport.
N'ayant de cesse de progresser depuis le début du meeting, Sylvain Guintoli aurait bien voulu parachever son œuvre durant les essais par une première ligne qui aurait mis les deux Suzuki dans une position qu'elles ont rarement connu ces dernières saisons.
Voici les nouvelles couleurs que notre sémillant Jules Cluzel arborera cette saison dans la toute nouvelle catégorie Moto 2. Une discipline voulue comme l'antichambre du Moto GP en lieu et place d'un GP250 qui avait largement démontré sa valeur formatrice vers l'élite durant de nombreuses saisons.
SPONSORISE