Septième, comme son collègue et compatriote Randy en Moto GP, Mike Di Meglio était cependant moins heureux de sa performance en GP250 si bien que le Toulousain compte bien améliorer son sort demain, et notamment en qualification.

Randy peut se féliciter d'une bonne entame de meeting à Jerez qui sera ce week-end le théâtre du Grand Prix d'Espagne, troisième rendez vous de la saison et première course de l'élite en Europe.

Voilà ce qui s'appelle retourner les choses en sa faveur. Courtisé par une Dorna qui désespère de voir sa grille de départ s'étoffer, pour aligner au moins une autre GSV-R, Suzuki a néanmoins toujours pris soin d'éconduire Carmelo Ezpeleta sur le sujet, ne s'alignant pas sur ses collègues de chez Honda, Yamaha ou Ducati, qui, eux, font de réels efforts dans leur engagement parmi l'élite.

Les grandes lignes du règlement Moto2 seront figées une fois les lampions du Grand Prix d'Espagne éteints. On saura, par Dorna interposée, qui fournira le moteur unique voulu par la catégorie. On sait que le choix se fera entre Honda et Yamaha. Mais la rumeur du paddock a déjà tranché: ce serait Honda.

Il y aura au moins un Espagnol en tête d'un classement général au soir du premier jour du Grand Prix d'Espagne. C'est Alvaro Bautista qui sauve ainsi l'honneur des autochtone en plaçant sa 250 Aprilia RSA en tête de sa catégorie, après une lutte intense avec un Aoyama qui redonne des couleurs à Honda.

L'Anglais Bradley Smith a enlevé la première séance d'essai du GP125 en Espagne, devant le local de l'étape et équipier Simon, qui aurait bien voulu, à domicile, continuer à dominer cet équipier d'Outre-Manche, comme il l'a fait durant l'intersaison.

Valentino Rossi n'a pas fait dans la demi-mesure lors de la première séance d'essai d'un Grand Prix d'Espagne qui profite pour le moment d'un joli soleil inondant le site de Jerez.

Lors de la conférence de presse d'avant Grand Prix et au milieu des pilotes espagnols, Valentino Rossi a mis l'ambiance en affirmant sans sourciller qu'il n'hésiterait pas à produire sur Jorge Lorenzo la même manoeuvre musclée qu'il avait sortie contre Sete Gibernau dans le dernier virage du dernier tour de la course de 2005.

Il a à peine digéré sa déception japonaise, que notre Mike Di Meglio s'apprête à affronter un Grand Prix d'Espagne aux enjeux certains pour son team managé par Jorge Martinez. L'équipier du dernier vainqueur de la saison, Alvaro Bautista, aura donc une pression supplémentaire devant un public qui aura un regard attentif sur les prestations des pilotes Aspar.

Après deux premiers Grand Prix qui ont joué à la loterie avec la météo, Randy fait le pari d'un ciel plus clément en Espagne qui lui permettra de rafler la mise. Notre Français espère cette fois que Jerez sera une bonne main pour changer la donne, du genre à faire du couple De Puniet-Honda LCR une paire sinon gagnante, du moins en mesure de se rapprocher du carré d'as.