Score vierge pour Randy au sortir d'une campagne d'Italie douloureuse puisque marquée par une bataille perdue avec le train arrière de sa Honda LCR. Un mal qui n'a jamais été cerné et donc encore moins traité, si bien qu'au final c'est le bac à graviers qui l'attendait.
André Lecondé
Lui écrireSi Loris Capirossi avait la tête des mauvais jours dans le box Suzuki, John Hopkins n'était pas plus satisfait de sont sort chez Kawasaki. Son sentiment était même peut être encore un peu plus amer car l'anglo américain venait de terminer sa course dans le bac à graviers.
Qualifié sur une première ligne pour la première fois depuis dix huit mois, et qui plus est à domicile, Loris Capirossi comptait bien offrir à ses compatriotes une prestation débridée, avec à la clé au moins un podium, et même un peu plus si affinité.
Le Grand Prix d'Italie sera sans doute une course dont Alex De Angelis se souviendra longtemps. Sauf à réitérer l'exploit car toute la question réside maintenant dans le fait de savoir si le San Marinais a fait la course de sa vie ou si on vient de vivre celle qui aura provoqué chez lui le déclic vers de nouveaux exploits.
Il avait dit à la fin de la qualification qu'il lui manquait toujours quelque chose pour jouer la victoire et en course, il s'est effectivement avéré que sa Honda n'était pas vraiment en mesure de jouer la gagne.
Le sourire de Casey Stoner n'était pas feint à l'arrivée d'un Grand Prix d'Italie où il n'a pourtant conquis que la seconde place derrière Rossi. Mais ce faciès rayonnant symbolisait aussi la dissipation des mauvais nuages qui s'étaient amoncelés au dessus de sa Ducati depuis quelques courses dont celle du Mans, où sa GP8 l'a trahi alors qu'un podium était envisageable.
Jorge Lorenzo n'est du genre à se chercher des excuses. Déjà, après des essais en demi teinte, il n'en a pas appelé à sa condition physique encore précaire, alors que personne ne lui aurait reproché l'argument, bien au contraire. Mais l'Espagnol de 21 ans a pris sa part de responsabilité dans le manque de performance.
Ravi et fatigué, tel était l'état de Valentino Rossi à l'arrivée de son Grand Prix national au Mugello. Epreuve qu'il a remportée neuf fois si l'on compte ses deux autres victoires conquises dans les disciplines intermédiaires à la catégorie reine.
Carlos Checa a remis ça lors de la deuxième manche du mondial Superbike à Salt Lake City en s'adjugeant la seconde manche sans coup férir, après avoir gagné la première dont il était parti de la Superpole. Le Catalan a été décidément irrésistible et la réussite a été aussi de son côté puisque une nouvelle fois Bayliss a abandonné.
La première victoire de Simoncelli en 250, qui plus est à domicile, restera sans doute un long sujet de conversation dans les chaumières. Surtout si elles sont espagnoles.