Entre Loris Baz et le tracé de Silverstone, il y a comme une relation particulière. Le circuit lui a apporté ses meilleures joies en Superbike et en MotoGP, l'affinité ne s'est pas démentie. Voici le tricolore chef de file d'un team Forward en pleine tempête financière en tête de la catégorie Open des Grands Prix.

Une onzième place sur la grille de départ d'un Grand Prix dont la pole position à son équipier, ce n'est pas le genre de situation qui réjouit un pilote. Fabio Quartararo n'avait donc pas un franc sourire au moment de faire le bilan d'une journée qui a consacré son binôme Jorge Navarro alors que lui devra se contenter de la quatrième ligne.

Les records sont tombés du côté de Silverstone en ce samedi après-midi. Sous un ciel clément que l'on espère tout aussi indulgent pour les courses dominicales, Marc Márquez en MotoGP, Jorge Navarro en Moto3 et Sam Lowes se sont occupés à toiletter les tablettes.

La nouvelle Suzuki GSX/R est une sportive très attendue. Celle qui joue les références dans cette catégorie huppée qui ne souffre guère de l'approximation avait été égratignée dès l'arrivée des nouvelles BMW et autres Aprilia sur le marché.

Faire un bolide avec une philosophie de moto, ce n'est pas nouveau dans le monde de l'auto. Ariel Atom, X-Bow de la marque KTM ou encore Slingshot de Polaris sont les exemples contemporains alors que la première idée nous est venue d'une Lotus Super 7.

La Street 750 s'installe chez Harley-Davidson. Un succès sous certaines latitudes qui ne devraient pas se démentir sous les nôtres, même si, pour nous, une Harley, ce n'est pas une moto de 750cc sortie des usines indiennes. Mais il faut vivre avec son époque et épouser ses contingences.

Marc Márquez a versé le premier sang dans ce Grand Prix de Grande Bretagne en s'appropriant le meilleur chrono de la séance d'essais libres matinale. Mais Jorge Lorenzo a stoppé l'hémorragie l'après-midi en imposant un rythme qui en dit déjà long sur ses intentions.

Avec Jorge Lorenzo, il est de signes qui ne trompent pas. Dont celui-là : s'il est à l'aise dès les premiers tours d'un meeting, il sera très difficile d'aller le chercher. Or, ce vendredi à Silverstone, il s'est même étonné lui-même. D'aucuns pourraient alors prédire que ça sent le roussi pour Valentino Rossi, seulement dixième.

Jorge Lorenzo a bien commencé son Grand Prix de Grande Bretagne sur un tracé de Silverstone qu'il a déjà dominé par trois fois depuis 2010. Une entame d'autant plus importante pour le Majorquin qu'il compte bien sur ce douzième rendez-vous de l'année pour prendre l'ascendant sur l'équipier et rival Valentino Rossi.

C'est le coup de chaud de l'été. Une sortie médiatique pour des politiques en mal de légitimité qui sont prêts pour arriver à leur fin à dévoyer ce qui reste une noble cause. Sauver la planète de la pollution, tout le monde est d'accord.