
La saison 2011 n'a pas été simple pour un Max Biaggi qui a dû laisser sa couronne mondiale acquise en Superbike à Carlos Checa. Mais la campagne 2012 ne s'annonce pas plus comme une promenade de santé.
La saison 2011 n'a pas été simple pour un Max Biaggi qui a dû laisser sa couronne mondiale acquise en Superbike à Carlos Checa. Mais la campagne 2012 ne s'annonce pas plus comme une promenade de santé.
En 2012, un nouveau pilote tricolore fera son entrée en Grands Prix dans la toute nouvelle catégorie Moto 3 : Alan Techer. Que grâce soit ici rendue à la FFM et à Alain Bronec, boss d'un team CIP qui poursuivra également sa carrière en Moto 2 avec le connu Dominique Aegerter et le revenant Roberto Rolfo en guise de nouvelle recrue.
Le Moto GP est à la croisée des chemins. Discipline intronisée élite de la vitesse moto, elle a entretenu son statut en attirant les constructeurs. Au point de s'en remettre entre leurs mains. Puis la crise économique s'est durablement installée. Une conjoncture qui a été un cruel indicateur sur l'étendue de leur fidélité.
La nouvelle se répand comme un trainée de poudre de l'autre côté de la Manche. La faute à cette histoire d'un client qui a commandé et payé sa Norton, avant de se lasser des délais de livraison et de réclamer son dû. Qu'il n'a pu récupérer qu'après avoir eu recours à des huissiers et à une procédure qui lui ont coûté quelques 3 000 livres sterling.
Il est bien connu que c'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes. Un adage que Moto Guzzi applique avec autant de succès que Triumph qui n'a de cesse de ressusciter sa Bonneville. Au Salon de Paris, l'opus Steve McQueen est au rapport avec son treillis vintage, mais la bête a reçu le renfort d'un binôme Thruxton du plus bel effet.
Au Salon de Paris tout comme au quotidien sur le marché, force est de constater qu'un fossé culturel s'est crée entre les Européens et les Japonais. Ces derniers entrent dans le siècle nouveau humbles et avec la volonté de se concilier les éléments, tant naturels qu'économiques au travers de nouvelles machines consensuelles, exsudant l'écologie, la polyvalence ou encore le politiquement correct.
La marque à présent centenaire a fait le détour par le Salon de Paris pour affirmer son ancrage dans un marché sérieusement balloté. Six motos réparties en trois familles que se chargeront d'écouler quelques trente cinq concessionnaires, Benelli est ainsi une opération commando de tous les instants vouée au culte du trois cylindres.
KTM en bonne langue de Goethe pourrait aussi être le trigrame de « Keine Traurig Market », soit pas de marché triste ! Une gageure dans un univers qui est pourtant bel et bien morose mais qui ne semble pas toucher la marque orange.
La sécurité routière est un ami qui vous veut du bien. Au Salon de Paris, il tiendra à le faire savoir en accrochant aux rétroviseurs de vos deux roues motorisés garés aux alentours un poème vous appelant à la prudence. Il faut dire que les chiffres sont têtus.
C'est l'épilogue de cette rocambolesque histoire d'avertisseur de radar qui devait être euthanasié sans autre forme de procès avant de se retrouver, une semaine après, intronisé comme une aide à la conduite légalisée.
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